AVENTURES D'ALICE AU PAYS DES MERVEILLES

ALENKA V ŘÍŠI DIVŮ

   CHAPITRE II.

   2

   LA MARE AUX LARMES.

   JEZERO SLZ

   « De plus très-curieux en plus très-curieux ! » s’écria Alice (sa surprise était si grande qu’elle ne pouvait s’exprimer correctement) : « Voilà que je m’allonge comme le plus grand télescope qui fût jamais ! Adieu mes pieds ! » (Elle venait de baisser les yeux, et ses pieds lui semblaient s’éloigner à perte de vue.) « Oh ! mes pauvres petits pieds ! Qui vous mettra vos bas et vos souliers maintenant, mes mignons ? Quant à moi, je ne le pourrai certainement pas ! Je serai bien trop loin pour m’occuper de vous : arrangez-vous du mieux que vous pourrez. — Il faut cependant que je sois bonne pour eux, » pensa Alice, « sans cela ils refuseront peut-être d’aller du côté que je voudrai. Ah ! je sais ce que je ferai : je leur donnerai une belle paire de bottines à Noël. »

   "Divoucnější a divoucnější!" zvolala Alenka (byla tak překvapena, že na okamžik zapomněla správně česky); "teďse vytahuji jako největší dalekohled, který kdo kdy viděl! Sbohem, nohy!" (Neboťkdyž se podívala dolůna své nohy, zdály se jí skoro unikat z dohledu, tak se jí vzdalovaly od hlavy.) "Ómé ubohé nohy, kdopak vám teďbude natahovat punčochy a obouvat boty, drahouškové? Já už jistěnebudu moci! Budu od vás příliš daleko, abych se o vás mohla starat; tak si to budete musit zařídit, jak nejlépe dovedete. "Ale musím na ně, být hodná," pomyslila si, "nebo by možná nechtěly chodit kam bych chtěla. Počkejme: každé Vánoce jim dám nový pár botek."

   Puis elle chercha dans son esprit comment elle s’y prendrait. « Il faudra les envoyer par le messager, » pensa-t-elle ; « quelle étrange chose d’envoyer des présents à ses pieds ! Et l’adresse donc ! C’est cela qui sera drôle.

   A začala uvažovat, jak by to zařídila. "Budou muset jít poslíčkem," pomyslila si; "to bude legračněvypadat, posílat dárky vlastním nohám! A jak podivněbude vypadat adresa!

À Monsieur Lepiédroit d’Alice,
    Tapis du foyer,
       Près le garde-feu.
          (De la part de Mlle Alice.)

Slovutná Alenčina Pravá Noha,
   Koberec,
    poblíž Stolu
     (s Alenčinými pozdravy).

   Oh ! que d’enfantillages je dis là ! »

   Bože můj, jaké to mluvím nesmysly!"

   Au même instant, sa tête heurta contre le plafond de la salle : c’est qu’elle avait alors un peu plus de neuf pieds de haut. Vite elle saisit la petite clef d’or et courut à la porte du jardin.

   Vtom vrazila hlavou do stropu síně: vskutku byla už asi devět stop vysoká. Bez otálení vzala se stolku zlatý klíček a spěchala k zahradním dvířkám.

   Pauvre Alice ! C’est tout ce qu’elle put faire, après s’être étendue de tout son long sur le côté, que de regarder du coin de l’œil dans le jardin. Quant à traverser le passage, il n’y fallait plus songer. Elle s’assit donc, et se remit à pleurer.

   Ubohá Alenka! Vše, co mohla udělat, bylo lehnout si na bok a dívat se do zahrady jedním okem; dostat se dvířky bylo beznadějnější než kdy jindy, a Alenka si sedla a dala se znovu do pláče.

   « Quelle honte ! » dit Alice. « Une grande fille comme vous » (« grande » était bien le mot) « pleurer de la sorte ! Allons, finissez, vous dis-je ! » Mais elle continua de pleurer, versant des torrents de larmes, si bien qu’elle se vit à la fin entourée d’une grande mare, profonde d’environ quatre pouces et s’étendant jusqu’au milieu de la salle.

   "Mohla byste se stydět," řekla si po chvíli, "taková velká holka," (to mohla po pravdě říci) "a takhle brečet! Tu chvíli aťmi přestanete - no, co jsem řekla!" Ale plakala dál, roníc vědra a vědra slz, až kolem ní byla velká louže, asi čtyři palce hluboká a pokrývající celou polovinu síně.

   Quelque temps après, elle entendit un petit bruit de pas dans le lointain ; vite, elle s’essuya les yeux pour voir ce que c’était. C’était le Lapin Blanc, en grande toilette, tenant d’une main une paire de gants paille, et de l’autre un large éventail. Il accourait tout affairé, marmottant entre ses dents : « Oh ! la Duchesse, la Duchesse ! Elle sera dans une belle colère si je l’ai fait attendre ! » Alice se trouvait si malheureuse, qu’elle était disposée à demander secours au premier venu ; ainsi, quand le Lapin fut près d’elle, elle lui dit d’une voix humble et timide, « Je vous en prie, Monsieur — » Le Lapin tressaillit d’épouvante, laissa tomber les gants et l’éventail, se mit à courir à toutes jambes et disparut dans les ténèbres.

   Po chvíli zaslechla v dálce lehké cupitání a spěšněsi osušila oči, aby viděla, kdo přichází. Byl to Bílý Králík, který se vracel nádherněoblečen a držel v jedné ruce pár bílých rukaviček a ve druhé velký vějíř. Cupital kolem ve velkém spěchu, bruče si k sobě: "O, vévodkyně! Ó, vévodkyně! Ta bude divá, že jsem ji nechal tak dlouho čekat!" Alenky se zmocňovala taková zoufalost, že byla odhodlána obrátit se o pomoc na kohokoli; když se tedy Králík přiblížil, začala tichým, nesmělým hláskem: "Prosím, pane..." Králík sebou prudce trhl, upustil vějířa bílé rukavice a odpelášil do temna, jak jen rychle dovedl.

   Alice ramassa les gants et l’éventail, et, comme il faisait très-chaud dans cette salle, elle s’éventa tout en se faisant la conversation : « Que tout est étrange, aujourd’hui ! Hier les choses se passaient comme à l’ordinaire. Peut-être m’a-t-on changée cette nuit ! Voyons, étais-je la même petite fille ce matin en me levant ? — Je crois bien me rappeler que je me suis trouvée un peu différente. — Mais si je ne suis pas la même, qui suis-je donc, je vous prie ? Voilà l’embarras. » Elle se mit à passer en revue dans son esprit toutes les petites filles de son âge qu’elle connaissait, pour voir si elle avait été transformée en l’une d’elles.

   Alenka zvedla vějířa rukavice, a jelikož bylo v síni velmi horko, začala se ovívati, neustávajíc v mluvení: "Bože, Bože, jak je to dnes všechno podivné! A včera š1o všechno docela jako jindy. Což jsem se přes noc změnila? Počkejme: byla jsem táž jako včera, když jsem se dnes ráno probudila? Skoro si vzpomínám, že jsem se necítila ve své kůži. Nejsem-li však táž jako včera, musím se ptát, kdo u všech všudy jsem? Aha, to je ta velká hádanka!" A začala probírat všechny známé děti, které s ní byly stejného věku, aby viděla, nezměnila-li se v některé z nich.

   « Bien sûr, je ne suis pas Ada, » dit-elle. « Elle a de longs cheveux bouclés et les miens ne frisent pas du tout. — Assurément je ne suis pas Mabel, car je sais tout plein de choses et Mabel ne sait presque rien ; et puis, du reste, Mabel, c’est Mabel ; Alice c’est Alice ! — Oh ! mais quelle énigme que cela ! — Voyons si je me souviendrai de tout ce que je savais : quatre fois cinq font douze, quatre fois six font treize, quatre fois sept font — je n’arriverai jamais à vingt de ce train-là. Mais peu importe la table de multiplication. Essayons de la Géographie : Londres est la capitale de Paris, Paris la capitale de Rome, et Rome la capitale de — Mais non, ce n’est pas cela, j’en suis bien sûre ! Je dois être changée en Mabel ! — Je vais tâcher de réciter Maître Corbeau. » Elle croisa les mains sur ses genoux comme quand elle disait ses leçons, et se mit à répéter la fable, d’une voix rauque et étrange, et les mots ne se présentaient plus comme autrefois :

   "Jistěnejsem Anča," řekla si, "protože ta má dlouhé kudrnaté vlasy, a mněse vlasy nekudrnatí, kdybych dělala co dělala; a jistěnemohu být Mařka, protože umím spoustu věcí, a Mařka - oh, ta toho umí tak málo! A mimo to, ona je ona, a já jsem já, a - bože můj, jak je to všechno zmatené! Musím zkusit, umím-li všechny věci, které jsem umívala. Počkejme: čtyřikrát pět je dvanáct, a čtyřikrát šest je třináct, a čtyřikrát sedm je - -ó, božínku! Takhle bych se nikdy nedostala k dvaceti! Ale konečně, násobilka nic neznamená: zkusme zeměpis. Praha je hlav ní město Vídně, Vídeňje hlavní město Paříže, a Paříž... Ne, to je všechno špatně, úplněšpatně! Musila jsem se proměnit v Mařku! Musím zkusit nějakou básničku, třeba: Běžel zajíc..." Postavila se způsobně, složila ruce v klín, jako kdyby stála ve škole a odříkávala úlohu, a začala deklamovat; ale její hlas zněl drsněa cize, a slova básničky, která jí přicházela na jazyk, nebyla také táž jako obyčejně:

« Maître Corbeau sur un arbre perché,
 Faisait son nid entre des branches ;
 Il avait relevé ses manches,
 Car il était très-affairé.

"Běžel zajíc kolem plotu,
 roztrhal si v hrdle notu.
 Kantor mu ji zašít spěchal,
 v hrdle mu však jehlu nechal.
 Zajíci teďskřípá nota
 jako kantorova bota."

Maître Renard, par là passant,
 Lui dit : « Descendez donc, compère ;
 Venez embrasser votre frère. »
 Le Corbeau, le reconnaissant,
 Lui répondit en son ramage :
 « Fromage. » »

   « Je suis bien sûre que ce n’est pas ça du tout, » s’écria la pauvre Alice, et ses yeux se remplirent de larmes. « Ah ! je le vois bien, je ne suis plus Alice, je suis Mabel, et il me faudra aller vivre dans cette vilaine petite maison, où je n’aurai presque pas de jouets pour m’amuser. — Oh ! que de leçons on me fera apprendre ! — Oui, certes, j’y suis bien résolue, si je suis Mabel je resterai ici. Ils auront beau passer la tête là-haut et me crier, « Reviens auprès de nous, ma chérie ! » Je me contenterai de regarder en l’air et de dire, « Dites-moi d’abord qui je suis, et, s’il me plaît d’être cette personne-là, j’irai vous trouver ; sinon, je resterai ici jusqu’à ce que je devienne une autre petite fille. » — Et pourtant, » dit Alice en fondant en larmes, « je donnerais tout au monde pour les voir montrer la tête là-haut ! Je m’ennuie tant d’être ici toute seule. »

   "Ne, tohle jistěnejsou správná slova," řekla ubohá Alenka, a oči se jí znovu zalily slzami, jak pokračovala: "To už jsem jistěMařka, a budu muset jíst a bydlet v tom ošklivém malém domku, a nebudu mít skoro žádných hraček, a ó! tolik věcí se budu muset učit! Ne, v téhle věci jsem se rozhodla: jestliže jsem Mařka, zůstanu zde dole! Nic jim to nebude platno strkat sem hlavy a říkat: ,Drahoušku, pojďk nám sem nahoru!` Podívám se jenom vzhůru a řeknu: ,Kdo tedy jsem? To mi řekněte napřed, a teprve jestliže se mi bude líbit být tou osobou, vyjdu ven; jestliže ne, zůstanu zde dole, dokud nebudu někým jiným` -- ale, ó božínku!" zvolala v náhlém přívalu slzí, "kéž by sem někdo jen chtěl strčit hlavu! Mne už to tak mrzí být tu samotna!"

   Comme elle disait ces mots, elle fut bien surprise de voir que tout en parlant elle avait mis un des petits gants du Lapin. « Comment ai-je pu mettre ce gant ? » pensa-t-elle. « Je rapetisse donc de nouveau ? » Elle se leva, alla près de la table pour se mesurer, et jugea, autant qu’elle pouvait s’en rendre compte, qu’elle avait environ deux pieds de haut, et continuait de raccourcir rapidement.

Bientôt elle s’aperçut que l’éventail qu’elle avait à la main en était la cause ; vite elle le lâcha, tout juste à temps pour s’empêcher de disparaître tout à fait.

   Když to dořekla, podívala se dolůna své ruce a s úžasem zjistila, že si při té řeči natáhla jednu z Králíkových rukavic. "Jak sejen tohle mohlo stát?" pomyslila si. "To se zase musím zmenšovat." Vstala a šla ke stolu, aby se podle něj změřila, a shledala, že je, pokud mohla odhadnouti, asi dvěstopy vysoká a že se stále kvapem zmenšuje. Brzy přišla na to, že to zmenšování způsobil vějíř, který držela, i odhodila jej honem - zrovna včas, že unikla úplnému scvrknutí se v nic.

   « Je viens de l’échapper belle, » dit Alice, tout émue de ce brusque changement, mais bien aise de voir qu’elle existait encore. « Maintenant, vite au jardin ! » — Elle se hâta de courir vers la petite porte ; mais hélas ! elle s’était refermée et la petite clef d’or se trouvait sur la table de verre, comme tout à l’heure. « Les choses vont de mal en pis, » pensa la pauvre enfant. « Jamais je ne me suis vue si petite, jamais ! Et c’est vraiment par trop fort ! »

   "To jsem ale šťastněvyvázla!" řekla si Alenka, hodně ulekaná náhlou změnou, ale šťastná, že se vidí ještěna světě. "A teďdo zahrady!" a běžela, jak nejrychleji dovedla, k malým dvířkám. Ale běda! dvířka byla opět zavřena a zlatý klíček ležel opět na skleněném stolku, "a to je horší, než to bylo," myslilo si ubohé dítě, "neboťjsem nikdy nebyla tak malá, jako jsem teď- nikdy! A to je na mou věru velmi, velmi zlé!"

   À ces mots son pied glissa, et flac ! La voilà dans l’eau salée jusqu’au menton. Elle se crut d’abord tombée dans la mer. « Dans ce cas je retournerai chez nous en chemin de fer, » se dit-elle.

(Alice avait été au bord de la mer une fois en sa vie, et se figurait que sur n’importe quel point des côtes se trouvent un grand nombre de cabines pour les baigneurs, des enfants qui font des trous dans le sable avec des pelles en bois, une longue ligne de maisons garnies, et derrière ces maisons une gare de chemin de fer.) Mais elle comprit bientôt qu’elle était dans une mare formée des larmes qu’elle avait pleurées, quand elle avait neuf pieds de haut.

   Jak vyřkla tato slova, uklouzla jí noha, a v mžiku, plác! byla po krk ve slané vodě. První, co jí napadlo, bylo, že nějak spadla do moře, "a v tom případěse vrátím domůvlakem," řekla si k sobě. (Alenka byla jednou s rodiči u moře a její představa mořského břehu od té doby byla řada kabin na svlékání, děti, hrabající v písku dřevěnými lopatkami, vzadu řada domůa za nimi železniční stanice.) Brzy však přišla na to, že se octla ve velké louži slz, které naplakala, když byla devět stop vysoká.

   « Je voudrais bien n’avoir pas tant pleuré, » dit Alice tout en nageant de côté et d’autre pour tâcher de sortir de là. « Je vais en être punie sans doute, en me noyant dans mes propres larmes. C’est cela qui sera drôle ! Du reste, tout est drôle aujourd’hui. »

   "Kéž bych byla tolik neplakala!" řekla Alenka, plavajíc v louži a hledajíc, jak by se z ní dostala ven. "Teďza to budu, myslím, potrestána tím, že se utopím ve vlastních slzách! Bude to podivné - ale všechno je dnes tak podivné..."

   Au même instant elle entendit patauger dans la mare à quelques pas de là, et elle nagea de ce côté pour voir ce que c’était. Elle pensa d’abord que ce devait être un cheval marin ou hippopotame ; puis elle se rappela combien elle était petite maintenant, et découvrit bientôt que c’était tout simplement une souris qui, comme elle, avait glissé dans la mare.

   Vtom zaslechla opodál jakési šplouchání a plavala tím směrem, aby se přesvědčila, co to je: nejprve se domnívala, že to je jistěnějaký mrož nebo nosorožec, pak se však upamatovala, jak je teďmaličká, a brzy rozpoznala, že je to jen myš, která do louže sklouzla asi stejnějako ona.

   « Si j’adressais la parole à cette souris ? Tout est si extraordinaire ici qu’il se pourrait bien qu’elle sût parler : dans tous les cas, il n’y a pas de mal à essayer. » Elle commença donc : « Ô Souris, savez-vous comment on pourrait sortir de cette mare ? Je suis bien fatiguée de nager, Ô Souris ! » (Alice pensait que c’était là la bonne manière d’interpeller une souris. Pareille chose ne lui était jamais arrivée, mais elle se souvenait d’avoir vu dans la grammaire latine de son frère : — « La souris, de la souris, à la souris, ô souris. ») La Souris la regarda d’un air inquisiteur ; Alice crut même la voir cligner un de ses petits yeux, mais elle ne dit mot.

   "Bude mi co platno k téhle myši promluvit?" pomyslila si Alenka. "Všechno je tu dole tak neobyčejné, že si myslím, že i myš bude mluvit; rozhodněvšak za pokus tostojí." Tak začala: "Ó Myško, neznáte cestu z tohoto jezera? Jsem už velmi unavena plaváním, ó Myško!" (Alenka se domnívala, že tohle je správný způsob, jak oslovit myš: nikdy předtím k myši nemluvila, vzpomněla si však, že viděla v bratrovělatinské gramatice: "Žába - žáby - žábě- žábu - ó žábo!") Myš se nani podívala jaksi zpytavěa neříkala nic; Alence se však zdálo, že na ni mrkla jedním očkem.

   « Peut-être ne comprend-elle pas cette langue, » dit Alice ; « c’est sans doute une souris étrangère nouvellement débarquée. Je vais essayer de lui parler italien : « Dove è il mio gatto ? » » C’étaient là les premiers mots de son livre de dialogues. La Souris fit un bond hors de l’eau, et parut trembler de tous ses membres. « Oh ! mille pardons ! » s’écria vivement Alice, qui craignait d’avoir fait de la peine au pauvre animal. « J’oubliais que vous n’aimez pas les chats. »

   "Možná že nerozumí česky," pomyslila si Alenka; "to bude, počítám, německá myš, která sem přišla s Jindřichem Ptáčníkem." (Vidíte, že se vší svou znalostí historie Alenka neměla jasné představy, jak dávno se co stalo.) Začala tedy znovu: "Wo ist meine Katze?", což byla první věta v její německé čítance. Myš prudce vyskočila z louže a Alence se zdálo, že se třese po celém těle hrůzou. "Ó, prosím za odpuštění!" zvolala spěšně, plna strachu, že se dotkla citů ubohého zvířátka. "Zapomněla jsem, že nemáte ráda koček."

   « Aimer les chats ! » cria la Souris d’une voix perçante et colère. « Et vous, les aimeriez-vous si vous étiez à ma place ? »

   "Nemám ráda koček!" zapískla Myš rozčileně. "Měla byste vy ráda kočky, kdybyste byla mnou?"

   « Non, sans doute, » dit Alice d’une voix caressante, pour l’apaiser. « Ne vous fâchez pas. Pourtant je voudrais bien vous montrer Dinah, notre chatte. Oh ! si vous la voyiez, je suis sûre que vous prendriez de l’affection pour les chats. Dinah est si douce et si gentille. » Tout en nageant nonchalamment dans la mare et parlant moitié à part soi, moitié à la Souris, Alice continua : « Elle se tient si gentiment auprès du feu à faire son rouet, à se lécher les pattes, et à se débarbouiller ; son poil est si doux à caresser ; et comme elle attrape bien les souris ! — Oh ! pardon ! » dit encore Alice, car cette fois le poil de la Souris s’était tout hérissé, et on voyait bien qu’elle était fâchée tout de bon. « Nous n’en parlerons plus si cela vous fait de la peine. »

   "Nu, možná že ne," řekla Alenka chlácholivě, "ale už se proto nehněvejte. -A přece bych si přála, abych vám mohla ukázat naši Mindu: myslím, že byste si zamilovala kočky, kdybyste ji viděla. To je vám takové mírné, drahé zvířátko," pokračovala Alenka, polo k myši a polo k sobě, plovajíc v louži, "a tak pěkněsedí u krbu a přede a olizuje si pacičky a umývá se - a je tak teploučká a měkoučká na chování - a tak ohromně dovede chytat myši - ó, prosím za odpuštění!" zvolala znovu, neboťtentokrát byla Myš celá zježená a Alenkacítila, že musí být doopravdy uražena. "Nebudeme o ní dál mluvit, nemáte-li to ráda."

   « Nous ! dites-vous, » s’écria la Souris, en tremblant de la tête à la queue. « Comme si moi je parlais jamais de pareilles choses ! Dans notre famille on a toujours détesté les chats, viles créatures sans foi ni loi. Que je ne vous en entende plus parler ! »

   "Nebudeme - - vskutku!" křičela Myš, která se třásla od hlavy po ocas. "Jako kdybych já kdy mluvila o takovém předmětě! Naše rodina vždycky nenáviděla kočky: ošklivé, sprosté, nízké tvory! Aťuž to jméno neslyším!"

   « Eh bien non, » dit Alice, qui avait hâte de changer la conversation. « Est-ce que — est-ce que vous aimez les chiens ? » La Souris ne répondit pas, et Alice dit vivement : « Il y a tout près de chez nous un petit chien bien mignon que je voudrais vous montrer ! C’est un petit terrier aux yeux vifs, avec de longs poils bruns frisés ! Il rapporte très-bien ; il se tient sur ses deux pattes de derrière, et fait le beau pour avoir à manger. Enfin il fait tant de tours que j’en oublie plus de la moitié ! Il appartient à un fermier qui ne le donnerait pas pour mille francs, tant il lui est utile ; il tue tous les rats et aussi — Oh ! » reprit Alice d’un ton chagrin, « voilà que je vous ai encore offensée ! » En effet, la Souris s’éloignait en nageant de toutes ses forces, si bien que l’eau de la mare en était tout agitée.

   "Už ho nevyslovím, opravdu!" řekla Alenka, pospíchajíc změnit předmět rozmluvy. "Máte - máte ráda -- máte ráda - psy?" Myš neodpověděla, Alenka tedy dychtivěpokračovala: "U našich sousedůmají takového pěkného pejska, toho bych vám chtěla ukázat. Je to malý jezevčík a má taková chytrá očka, víte, a takovou dlouhou vlnivou hnědou srst! A donáší věci, které mu hodíte, a dovede se postavit a prosit o jídlo, a všechno možné dovede: - ani si to všechno nemohu vzpomenout- a patří zahradníkovi, víte, a ten říká, že je tak užitečný, a stojí za tisíce! A říká, že mu už pochytal všechny krysy, a - - oh, jemináčku!" zvolala Alenka lítostivým hlasem, "už jsem ji zase urazila!" NeboťMyš plavala pryč, jak nejrychleji dovedla, způsobujíc v louži úplné vlnobití.

   Alice la rappela doucement : « Ma petite Souris ! Revenez, je vous en prie, nous ne parlerons plus ni de chien ni de chat, puisque vous ne les aimez pas ! »

À ces mots la Souris fit volte-face, et se rapprocha tout doucement ; elle était toute pâle (de colère, pensait Alice). La Souris dit d’une voix basse et tremblante : « Gagnons la rive, je vous conterai mon histoire, et vous verrez pourquoi je hais les chats et les chiens. »

   Alenka na ni tedy zavolala konejšivě: "Myško, drahá! Vraťte se, drahoušku, a nebudeme už mluvit o kočkách ani o psech, nemáte-li jich ráda!" Kdyžto Myš uslyšela, obrátila se a zvolna plavala zpět: byla ve tváři úplněbledá (hněvem, pomyslila si Alenka) a řekla hlubokým, chvějícím se hlasem: "Pojďme na břeh a já vám povím příběh svého života a porozumíte, proč nenávidím kočky a psy."

   Il était grand temps de s’en aller, car la mare se couvrait d’oiseaux et de toutes sortes d’animaux qui y étaient tombés. Il y avait un canard, un dodo, un lory, un aiglon, et d’autres bêtes extraordinaires. Alice prit les devants, et toute la troupe nagea vers la rive.

   Byl nejvyšší čas, neboťlouže začínala být pomalu přeplněna zvířaty a ptáky, kteří do ní spadli: byla mezi nimi kachna a papoušek Lora, dokonce jeden Blboun, kterému říkali Dodo, orlík a několik jiných podivných stvoření. Alenka vedla a celá společnost plavala ke břehu.

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