Le Chien des Baskerville

Der Hund der Baskervilles

   XII

   Kapitel 12

   MORT SUR LA LANDE

   Tod auf dem Moor

   Pendant une ou deux minutes, la surprise me suffoqua ; j’eus toutes les peines du monde à en croire mes oreilles. Cependant je me ressaisis et, en même temps que je reprenais ma respiration, je sentis mon âme soulagée du poids de la terrible responsabilité qui l’oppressait. Cette parole froide, incisive, ironique, ne pouvait appartenir qu’à un seul homme.

   Für einen oder zwei Augenblicke saß ich atemlos da und traute meinen Ohren kaum. Dann kehrten mein Verstand und meine Stimme zurück, während die schwer auf mir lastende Verantwortung im Nu von meinen Schultern gehoben zu werden schien. Diese kalte, schneidende, ironische Stimme konnte nur einem einzigen Mann auf der ganzen Welt gehören.

   « Holmes ! m’écriai-je…. Holmes !

   „Holmes!“ schrie ich – „Holmes!“

   — Venez ! me dit-il… et ne faites pas d’imprudence avec votre revolver. »

   „Komm heraus“, antwortete er, „und sei bitte mit dem Revolver vorsichtig.“

   Je me courbai pour passer sous le linteau de la porte, et, près de la hutte, j’aperçus mon ami, assis sur une pierre. À la vue de mon visage étonné, ses yeux gris papillotèrent de joie. Holmes paraissait amaigri, fatigué, mais toujours aussi vif et aussi alerte. Dans son complet de cheviotte, avec son chapeau de drap sur la tête, on l’aurait pris pour un simple touriste visitant la lande. Soigneux de sa personne comme un chat de sa fourrure — c’est une de ses caractéristiques — il s’était arrangé pour avoir son menton aussi finement rasé et son linge aussi irréprochable que s’il fût sorti de son cabinet de toilette de Baker street.

   Ich bückte mich unter dem nackten Türsturz hindurch. Dort saß er, auf einem Stein vor der Hütte, seine grauen Augen vor Vergnügen blitzend, als er meinen erstaunten Ausdruck erblickte. Er war mager und abgezehrt, doch frisch und munter, sein scharf geschnittenes Gesicht war von der Sonne gebräunt und wettergegerbt. In seinem Tweedanzug und mit seiner Kappe sah er wie jeder andere Tourist auf dem Moor aus, und mit jener katzenartigen Neigung zur Reinlichkeit, die eine seiner hervorstechenden Eigenarten war, hatte er es fertig gebracht, dass sein Kinn so glatt und seine Kleidung so vollkommen waren, als ob er in der Baker Street wäre.

   « Je n’ai jamais été plus heureux de voir quelqu’un, fis-je, en lui secouant les mains.

   „Nie im Leben war ich erleichterter, dich zu sehen“, sagte ich und schüttelte seine Hand.

   — Ni plus étonné, hein ?

   „Oder erstaunter, wie?“

   — Je l’avoue.

   „Ja, das muss ich zugeben.“

   — Croyez bien que ma surprise a égalé la vôtre. Comment supposer que vous auriez retrouvé ma retraite momentanée…. Jusqu’à vingt mètres d’ici, je ne me serais pas douté que vous occupiez la hutte.

   „Ich kann dir versichern, die Überraschung war nicht nur einseitig. Ich hatte keine Ahnung, dass du meinen Schlupfwinkel entdeckt hast, geschweige denn dass du drinnen warst, bevor ich zwanzig Schritte von der Tür entfernt war.“

   — Vous avez reconnu l’empreinte de mes pas ?

   „Meine Fußabdrücke, vermute ich?“

   — Non, Watson. Je ne me livrerais pas à une recherche aussi ardue. Seulement, si vous désirez vous cacher de moi, je vous conseille de changer de marchand de tabac. Lorsque je trouve un bout de cigarette portant la marque de Bradley, Oxford Dirent, je devine que mon ami Watson n’est pas loin. Regardez, en voilà une à peu près intacte dans le sentier. Vous l’avez jetée, sans doute, au moment de faire irruption dans la hutte vide ?

   „Nein, Watson; ich fürchte, dass ich nicht in der Lage bin, deine Fußabdrücke unter allen Fußabdrücken der Welt herauszufi nden. Wenn du mich wirklich täuschen willst, so musst du deinen Tabakhändler wechseln, denn wenn ich einen Zigarettenstummel der Marke Bradley, Oxford Street, sehe, weiß ich, dass mein Freund Watson sich in der Nähe befi ndet. Du fi ndest ihn dort neben dem Weg. Zweifellos hast du ihn dort zu jenem kritischen Zeitpunkt weggeworfen, als du die leere Hütte erobert hast.“

   — Oui.

   „Genau.“

   — Je l’aurais parié !… Et, connaissant votre admirable ténacité, j’étais certain de vous y trouver embusqué, une arme à portée de votre main, attendant ainsi le retour de celui qui l’habite. Vous pensiez donc qu’elle servait de refuge à un criminel ?

   „Das dachte ich mir – und da ich deine bewundernswerte Kühnheit kenne, war ich überzeugt, dass du mit einer Waffe in Reichweite dem zurückkehrenden Bewohner in einem Hinterhalt aufl auerst. Also hast du wirklich geglaubt, ich sei der Verbrecher?“

   — J’ignorais le nom de son hôte de passage, mais j’étais déterminé à découvrir son identité.

   „Ich wusste nicht, wer du bist, aber ich war entschlossen, das herauszufi nden.“

   — Très bien, Watson. Mais comment aviez-vous appris la présence d’un étranger sur la lande ? Peut-être m’avez-vous vu, la nuit où vous avez donné la chasse au convict — cette nuit où je fus assez imprudent pour m’exposer à la clarté de la lune ?

   „Großartig, Watson! Und wie hast du mich gefunden? Hast du mich vielleicht in der Nacht gesehen, als der Sträfl ing gejagt wurde und ich so unvorsichtig gewesen bin, den Mond hinter mir aufgehen zu lassen?“

   — En effet, je vous ai vu, cette nuit-là.

   „Ja, da habe ich dich gesehen.“

   — Alors, vous avez fouillé toutes les huttes, jusqu’à ce que vous soyez arrivé à celle-ci ?

   „Und bestimmt hast du alle Hütten durchsucht, bis du auf diese gestoßen bist?“

   — Non ; j’ai guetté votre jeune commissionnaire et j’ai su où venir tout droit.

   „Nein, dein Botenjunge ist beobachtet worden, so dass ich einen Anhaltspunkt hatte, wo ich die Suche beginnen sollte.“

   — Je comprends… le vieux bonhomme au télescope !… J’aurais dû m’en méfier lorsque, pour la première fois, je vis ses lentilles étinceler aux feux du soleil. » Holmes se leva et jeta un coup d’œil dans l’intérieur de la hutte. « Ah ! reprit-il, Cartwright m’a ravitaillé…. Tiens, un papier !… Vous êtes donc allé à Coombe Tracey ?

   „Gewiss der alte Herr mit dem Teleskop. Ich habe nicht gleich erkannt, was es war, als ich das erste Mal das Licht sich in der Linse brechen sah.“ Er stand auf und spähte in die Hütte. „Ah, ich sehe, dass Cartwright einige Besorgungen gebracht hat. Was steht in dieser Notiz? Aha, du warst also in Coombe Tracey, nicht wahr?“

   — Oui.

   „Ja.“

   — Voir Mme Laura Lyons ?

   „Um Mrs. Laura Lyons aufzusuchen.“

   — Parfaitement.

   „Stimmt.“

   — Bonne idée ! Nos enquêtes suivaient une route parallèle, et, à l’heure où nous combinerons nos renseignements respectifs, nous ne serons pas loin d’avoir fait la lumière.

   „Gut gemacht! Unsere Nachforschungen haben sich offenbar in parallelen Bahnen bewegt, und wenn wir unsere Resultate zusammenfügen, so erwarte ich mir davon eine umfangreiche Kenntnis des ganzen Falles.“

   — Si vous saviez, mon cher Holmes, combien je suis heureux de vous retrouver ici !… Ce mystère, cette responsabilité pesaient trop lourdement sur mes pauvres nerfs. Mais pourquoi diable êtes-vous venu à Dartmoor et qu’y faisiez-vous ? Je vous croyais toujours à Baker street, occupé à débrouiller cette affaire de chantage.

   „Ich bin von ganzem Herzen froh, Holmes, dass du hier bist, denn die Verantwortung und das Rätsel selbst wurden allmählich zu viel für meine Nerven. Aber wie um alles in der Welt bist du hierher gekommen und was tust du hier? Ich dachte, du wärest in der Baker Street und arbeitetest an diesem Erpressungsfall!“

   — J’avais intérêt à ne pas vous détromper.

   „Das solltest du auch denken.“

   — Ainsi ; vous vous moquez de moi et, qui plus est, vous me refusez votre confiance ! fis-je avec quelque amertume. Je méritais mieux que cela, Holmes.

   „Dann hast du mich also benutzt und mir doch nicht vertraut!“ rief ich bitter. „Ich dachte, ich hätte Besseres von dir verdient, Holmes.“

   — Mon cher ami, dans ce cas, comme dans beaucoup d’autres, votre concours m’a été très utile, et Je vous prie de me pardonner ce semblant de méfiance. En vérité, je ne me suis caché de vous que par souci de votre propre sécurité, et, seul, le sentiment du danger que vous couriez m’a poussé à venir examiner par moi-même la situation. Auprès de sir Henry et de vous, j’aurais partagé votre manière de voir et ma présence aurait mis en garde nos redoutables adversaires. Notre séparation, au contraire, m’a permis d’atteindre un résultat que je n’aurais pas osé espérer, si j’avais vécu au château. Je reste un facteur inconnu, prêt à se lancer dans la bagarre au moment opportun.

   „Mein lieber Freund, wie in vielen anderen Fällen warst du auch hier von unschätzbarem Wert für mich, und ich bitte dich, mir zu verzeihen, wenn es scheint, als hätte ich dich zum Narren gehalten. In Wirklichkeit tat ich es zum Teil dir zuliebe, und meine Einschätzung der Gefahr, in der du dich befi ndest, veranlasste mich, hierher zu kommen und die Sache selbst zu untersuchen. Wäre ich mit Sir Henry und dir zusammen gewesen, so wären mit Sicherheit meine Ansichten dieselben wie deine gewesen und meine Anwesenheit hätte unseren außergewöhnlichen Gegner dazu gebracht, auf der Hut zu sein. Auf diese Weise jedoch war ich in der Lage, mich überall frei zu bewegen, wie es mir nicht möglich gewesen wäre, wenn ich in Baskerville Hall gewohnt hätte, und ich bleibe ein unbekannter Faktor in der Affäre, bereit dazu, im kritischen Moment mein Gewicht in die Waagschale zu werfen.“

   — Pourquoi ne pas me prévenir ?

   „Aber warum hast du mich im Dunkeln tappen lassen?“

   — Cela ne nous aurait été d’aucune utilité et aurait peut-être amené ma découverte. Vous auriez eu à me parler ; avec le cœur compatissant que je vous connais, vous m’auriez apporté des provisions de toutes sortes, que sais-je ?… Enfin nous aurions couru un risque inutile. Cartwright — le gamin de l’Express Office, vous vous rappelez ? — m’avait accompagné ; il a pourvu à mes besoins peu compliqués : une miche de pain et un col propre. Que faut-il de plus ? Ensuite, il représentait une paire d’yeux supplémentaires, surmontant deux pieds excessivement agiles. J’ai tiré grand profit des uns et des autres.

   „Hättest du davon gewusst, hätte das uns nicht weitergeholfen und womöglich zu meiner Entdeckung geführt. Du hättest mir etwas erzählen wollen oder in deiner freundlichen Art zu meiner Annehmlichkeit beitragen und mir etwas herausbringen wollen, wodurch ein unnötiges Risiko entstanden wäre. Ich habe Cartwright mit hergebracht – du erinnerst dich an den kleinen Kerl aus dem Expressbüro – und er hat sich um meine einfachen Bedürfnisse gekümmert: ein Laib Brot, ein sauberer Kragen. Was braucht ein Mann mehr? Durch ihn hatte ich ein zweites Paar Augen auf einem äußerst fl inken Paar Füße, beides von unschätzbarem Wert.“

   — Mes rapports ont donc été perdus ! » m’écriai-je. Au souvenir de la peine et de l’orgueil éprouvés en les rédigeant, ma voix tremblait.

   „Dann waren alle meine Berichte vergeblich!“ Meine Stimme zitterte, als ich mich der Mühe und des Stolzes erinnerte, mit denen ich sie verfasst hatte.

   Holmes tira de sa poche un paquet de papiers.

   Holmes entnahm seiner Tasche ein Bündel Papiere.

   « Les voilà, vos rapports, dit-il,… lus et relus, je vous l’assure. J’avais pris toutes mes précautions pour qu’on me les réexpédiât sans retard de Baker street. Je tiens à vous féliciter du zèle et de l’intelligence que vous avez déployés dans une affaire aussi difficile. »

   „Hier sind deine Berichte, mein lieber Freund, und sorgfältig durchgearbeitet, das versichere ich dir. Ich habe alles gründlich vorbereitet, sie trafen hier jeweils mit nur einem Tag Verspätung ein. Ich darf dich außerordentlich beglückwünschen zu dem Eifer und der Intelligenz, die du bei diesem ungewöhnlich schwierigen Fall an den Tag gelegt hast.“

   Je gardais encore rancune à Holmes du tour qu’il m’avait joué, mais la spontanéité et la chaleur de ses louanges dissipèrent bien vite mon ressentiment. Dans mon for intérieur, je convenais qu’il avait raison et qu’il était préférable, pour la réussite de nos projets, que sa présence sur la lande demeurât ignorée.

   Ich war noch immer etwas gekränkt, weil Holmes mich dermaßen hinters Licht geführt hatte, aber die Herzlichkeit seines Lobes wusch mir den Ärger von der Seele. Im Grunde meines Herzens war mir auch bewusst, dass er mit dem, was er sagte, Recht hatte und es für unsere Zwecke das Beste war, dass ich über seine Anwesenheit im Moor nicht im Bilde gewesen war.

   « Je vous aime mieux ainsi, dit mon ami, en voyant s’éclaircir mon visage rembruni. Et maintenant, racontez-moi votre visite à Mme Laura Lyons…. J’ai deviné sans peine que vous alliez là-bas pour causer avec elle…. Je suis convaincu qu’elle seule, à Coombe Tracey, peut nous rendre quelques services. Si vous n’aviez pas tenté cette démarche aujourd’hui, moi, je l’aurais faite demain. »

   „So ist es besser“, sagte er, als er sah, wie sich meine Miene aufhellte. Und jetzt berichte mir von den Ergebnissen deines Besuches bei Mrs. Laura Lyons – es war nicht schwierig für mich zu erraten, dass du deshalb dorthin gefahren bist, denn mir ist schon klar, dass sie diejenige Person in Coombe Tracey ist, die uns in dieser Angelegenheit von Nutzen sein kann. Tatsächlich wäre ich mit großer Wahrscheinlichkeit morgen zu ihr gefahren, wenn du nicht heute gefahren wärest.“

   Le soleil s’était couché. Peu à peu l’obscurité envahissait la lande. Le vent ayant fraîchi, nous entrâmes dans la hutte pour y chercher un abri. Là, assis dans la pénombre, je narrai à Holmes ma conversation avec la fille de Frankland ; le récit l’intéressa à tel point que je dus le recommencer.

   Inzwischen war die Sonne untergangen und die Dämmerung breitete sich über das Moor aus. Die Luft war kühl geworden und wir zogen uns in das wärmere Innere der Hütte zurück. Dort saßen wir im Zwielicht beieinander, während ich Holmes von meiner Unterhaltung mit der Dame erzählte. Dies interessierte ihn so sehr, dass ich manche Passage zweimal wiederholen musste, bevor er zufrieden war.

   « Tout ceci est fort important, me dit Sherlock, lorsque j’eus terminé. Vous avez éliminé du problème une inconnue que j’étais incapable de dégager : peut-être savez-vous qu’il existe une grande intimité entre Mme Lyons et Stapleton ?

   „Das ist äußerst wichtig“, sagte er, als ich geendet hatte. „Dadurch schließt sich in dieser komplexen Affäre eine Lücke, die ich bislang noch nicht überbrücken konnte. Bist du dir übrigens dessen bewusst, dass zwischen dieser Dame und Stapleton eine enge Vertrautheit besteht?“

   — Je l’ignorais.

   „Ich wusste nichts von einer engen Vertrautheit.“

   — Si, une très grande intimité. Ils se rencontrent. Ils s’écrivent ; il y a entre eux une entente parfaite. C’est une arme puissante entre nos mains…. Si je pouvais seulement l’utiliser pour détacher sa femme de lui….

   „Darüber kann gar kein Zweifel bestehen. Sie treffen sich, sie schreiben sich, sie verstehen sich blendend. Dadurch halten wir eine machtvolle Waffe in der Hand – wenn ich sie nur nutzen könnte, um seine Frau von ihm zu befreien...“

   — Sa femme ? interrompis-je.

   „Seine Frau?“

   — Oui, sa femme. Je vous donne des renseignements en échange des vôtres. La dame qui passe ici pour Mlle Stapleton est en réalité la femme du naturaliste.

   „Ich werde dir nun zum Ausgleich für alles, was du mir gesagt hast, ein paar Informationen geben. Die Dame, die sich hier als Miss Stapleton ausgibt, ist in Wirklichkeit seine Frau.“

   — Grands dieux, Holmes ! Êtes-vous sûr de ce que vous dites ? Comment aurait-il permis que le baronnet en devînt amoureux ?

   „Gütiger Himmel, Holmes! Bist du dir sicher, was du da sagst? Wie konnte er Sir Henry gestatten, sich in sie zu verlieben?“

   — L’amour de sir Henry ne devait nuire qu’à lui-même. Stapleton — vous en avez été témoin vous-même — ne veillait qu’à une chose : empêcher sir Henry de courtiser sa femme. Je vous répète que la dame n’est pas mademoiselle, mais bien madame Stapleton.

   „Sir Henrys Verliebtheit konnte niemandem schaden außer Sir Henry selbst. Er hat jedoch sorgfältig darauf geachtet, dass Sir Henry nicht weiter ging, wie du selbst beobachten konntest. Ich wiederhole, die Dame ist seine Frau und nicht seine Schwester.“

   — Pourquoi ce mensonge ?

   „Aber wofür diese sorgfältige Täuschung?“

   — Son mari prévoyait qu’elle servirait mieux ses projets, si le baronnet se croyait en face d’une jeune fille à marier. »

   „Weil er voraussah, dass sie als unverheiratete Frau für ihn sehr viel nützlicher sein würde.“

   Tous mes secrets pressentiments, tous mes vagues soupçons prirent un corps et se concentrèrent sur le naturaliste. Dans cet homme impassible, terne, avec son chapeau de paille et son filet à papillons, je découvrais maintenant quelque chose de terrible — un être infiniment patient, diaboliquement rusé, qui dissimulait une âme de meurtrier sous un visage souriant.

   All meine unausgesprochenen Vorahnungen und vagen Verdächtigungen nahmen plötzlich Gestalt an und zentrierten sich auf den Naturforscher. In diesem unbewegten und farblosen Mann mit seinem Strohhut und seinem Schmetterlingsnetz schien sich mir etwas Schreckliches zu zeigen – eine Kreatur von unendlicher Geduld und ebensolcher Geschicklichkeit mit lächelndem Gesicht und Mordgedanken.

   « Alors c’est lui qui nous a espionnés à Londres ? demandai-je à Holmes. Notre ennemi, le voilà donc ?

   „Ist er dann unser Feind – ist er es, der uns in London beschattet hat?“

   — Oui. J’explique ainsi l’énigme.

   „Das scheint mir des Rätsels Lösung.“

   — Et la lettre d’avis ? Elle émanait de sa femme ?

   „Und die Warnung – sie muss von ihr gekommen sein!“

   — Parfaitement. »

   „Genau.“

   Des ténèbres qui nous environnaient, je voyais poindre une monstrueuse infamie.

   Konturen einer ungeheuren Gemeinheit, halb erkannt und halb vermutet, traten aus der Dunkelheit, die mich so lange umgeben hatte.

   « Ne vous trompez-vous pas, Holmes ? insistai-je. Comment avez-vous découvert qu’ils étaient mariés ?

   „Aber bist du dir dessen sicher, Holmes? Woher weißt du, dass sie seine Frau ist?“

   — La première fois que Stapleton vous rencontra, il eut le tort de vous confier une partie de sa véritable biographie. Depuis, il a dû regretter bien souvent ce moment de franchise…. J’appris par vous qu’il avait ouvert autrefois une école dans le nord de l’Angleterre. Rien n’est plus aisé que de retrouver les traces d’un magister. Il existe des agences à l’aide desquelles on peut identifier tout homme ayant exercé cette profession. Quelques recherches me montrèrent qu’on avait supprimé une école dans d’assez vilaines circonstances…. Son propriétaire — le nom différait — avait disparu ainsi que sa femme. Les signalements concordaient. Lorsque je sus que l’homme s’adonnait à l’entomologie, je ne conservai plus de doutes sur son identité. »

   „Weil er so unvorsichtig gewesen ist, einen wahren Teil seines Lebens zu erzählen, als er dich das erste Mal getroffen hat, und ich wage die Behauptung, dass er dies seitdem oftmals bedauert hat. Er war tatsächlich einst Schulleiter im Norden Englands. Nun kann kaum jemandem leichter nachgespürt werden als einem Schulleiter. Es gibt Schulbehörden, durch welche man jeden, der jemals in diesem Beruf gearbeitet hat, ausfi ndig machen kann. Eine kleine Nachforschung hat ergeben, dass eine Schule unter furchtbaren Umständen zugrunde gegangen ist und derjenige, der sie – unter einem anderen Namen – geleitet hatte, ist zusammen mit seiner Ehefrau verschwunden. Die Beschreibung passte. Als ich hörte, dass der Vermisste einen Hang zur Insektenkunde hatte, war er vollständig identifi ziert.“

   Le nuage se déchirait insensiblement ; toutefois beaucoup de points restaient encore dans l’ombre.

   Das Dunkel lichtete sich, doch noch immer war vieles von Schatten verborgen.

   Je questionnai de nouveau Sherlock Holmes. « Si cette femme est vraiment Mme Stapleton, dis-je, que vient faire ici Mme Laura Lyons ?

   „Wenn diese Dame in Wahrheit seine Ehefrau war, wo kommt dann Mrs. Laura Lyons ins Spiel?“

   — Vos enquêtes ont élucidé ce point. Votre entrevue avec cette jeune femme a considérablement déblayé la situation…. J’ignorais l’existence d’un projet de divorce entre son mari et elle. Si les tribunaux prononçaient la séparation, elle espérait que Stapleton, qu’elle croyait célibataire, l’épouserait.

   „Das ist einer der Punkte, auf welchen deine eigenen Nachforschungen ein Licht geworfen haben. Deine Unterhaltung mit der Dame hat die Situation ziemlich geklärt. Ich wusste nichts von einer geplanten Scheidung zwischen ihr und ihrem Ehemann. Da sie Stapleton für unverheiratet hielt, rechnete sie in diesem Fall sicherlich damit, seine Frau zu werden.“

   — Qu’adviendra-t-il, lorsqu’elle connaîtra la vérité ?

   „Und wenn sie die Wahrheit erfährt?“

   — Elle nous sera un précieux allié. Demain nous irons la voir ensemble…. Mais ne pensez-vous pas, Watson, que vous avez abandonné votre poste depuis bien longtemps ? Votre place, mon ami, est au château de Baskerville. »

   „Nun, dann könnte die Dame vielleicht für uns von Nutzen sein. Unsere erste Pfl icht wird es sein, dass wir sie – wir beide – morgen aufsuchen. Glaubst du nicht, Watson, dass du nun schon recht lange deinen Pfl ichten ferngeblieben bist? Dein Platz sollte in Baskerville Hall sein.“

   Les dernières lueurs du crépuscule venaient de s’éteindre dans la direction de l’occident, et la nuit était descendue sur la lande. Quelques étoiles clignotaient sur la surface violacée du ciel.

   Die letzten roten Streifen im Westen waren verblasst und Nacht hatte sich über das Moor gesenkt. Ein paar schwach leuchtende Sterne blinkten am violetten Himmel.

   « Une dernière question, Holmes ! fis-je, en me levant. Il ne peut y avoir de secrets entre vous et moi…. Que signifie tout ceci ? Où Stapleton veut-il en arriver ? »

   „Eine letzte Frage, Holmes“, sagte ich, als ich aufstand. „Sicherlich bedarf es keiner Geheimniskrämerei zwischen uns. Was bedeutet das alles? Hinter wem oder was ist er her?“

   Sherlock baissa la voix pour me répondre.

   Die Stimme von Sherlock Holmes senkte sich zu einem Flüstern, als er antwortete:

   « À un meurtre, Watson,… à un meurtre longuement prémédité, froidement exécuté avec d’odieux raffinements. Ne me demandez pas de détails. Mes filets se resserrent autour du meurtrier — autant que les siens autour de sir Henry ― et, grâce à votre appui, je le sens déjà à ma merci. Un seul danger nous menace : c’est qu’il frappe avant que nous soyons prêts à frapper nous-mêmes. Encore un jour — deux au plus — et j’aurai réuni toutes mes preuves. Jusque-là veillez sur le baronnet avec la sollicitude d’une tendre mère pour son enfant malade. Votre sortie d’aujourd’hui s’imposait, et cependant je souhaiterais que vous n’eussiez pas quitté sir Henry…. Écoutez ! »

   „Es ist Mord, Watson – abgebrühter, kaltblütiger, vorsätzlicher Mord. Frage mich nicht nach Einzelheiten. Mein Netz schließt sich um ihn, so wie seines sich um Sir Henry spannt, und mit deiner Hilfe ist er mir schon fast ausgeliefert. Es gibt nur eine Gefahr, die uns bedrohen kann, nämlich dass er losschlägt, bevor wir dazu bereit sind. Noch ein oder höchstens zwei Tage und der Fall ist gelöst, doch bis dahin sei auf der Hut und bewache deinen Schützling so sorgfältig wie eine Mutter ihr krankes Kind. Dein heutiger Ausfl ug war berechtigt, doch wünschte ich, du wärest nicht von seiner Seite gewichen. Horch!“

   Un cri perçant, cri d’horreur et d’angoisse, éclata dans le silence de la lande et nous glaça le sang.

   Ein entsetzlicher Schrei – ein langgezogenes Geheul der Angst und des Schreckens – durchbrach die Stille des Moores. Das furchtbare Heulen ließ das Blut in meinen Adern gefrieren.

   « Oh ! mon Dieu ! balbutiai-je. Que se passe-t-il ? Pourquoi ce cri ? »

   „Oh, mein Gott!“ keuchte ich. „Was war das? Was bedeutet das?“

   Holmes s’était dressé vivement. Sa silhouette athlétique se profilait dans l’encadrement de la porte, les épaules voûtées, la tête penchée en avant, ses yeux fouillant l’épaisseur des ténèbres.

   Holmes war auf die Füße gesprungen und ich sah seine dunkle, athletische Gestalt im Türrahmen der Hütte mit gebeugten Schultern und vorgeneigtem Kopf in die Dunkelheit hinausspähen.

   « Silence ! dit-il tout bas…. Silence ! »

   „Psst!“ fl üsterte er, „Still!“

   Ce cri n’était parvenu jusqu’à nous qu’en raison de sa violence. Tout, d’abord il avait surgi des profondeurs lointaines de la lande. Maintenant il se rapprochait, plus fort et plus pressant que jamais.

   Der Schrei war auf Grund seiner Heftigkeit laut erschienen, doch war er von irgendwo weit jenseits der schattigen Ebene gekommen. Jetzt aber erklang er von neuem, näher, lauter und drängender als zuvor.

   « Où est-ce ? reprit Holmes, en sourdine. Où est-ce, Watson ? » Au tremblement de sa voix, je reconnus que cet homme d’airain était remué jusqu’au fond de l’âme.

   „Wo ist es?“ fl üsterte Holmes, und ich erkannte am Beben seiner Stimme, dass er, der Mann aus Eisen, bis ins Mark getroffen war. „Wo ist es, Watson?“

   J’indiquai un point dans la nuit. « Là, répondis-je.

   „Dort, glaube ich.“ Ich deutete in die Dunkelheit.

   — Non, là », rectifia Holmes.

   „Nein, dort!“

   Une fois encore, ce cri, toujours plus proche et plus strident, passa sur la lande. Il s’y mêlait un nouveau son, un grondement profond, rythmé quoique menaçant, qui s’élevait et s’abaissait, semblable au murmure continu de la mer.

   Wieder erhob sich der qualvolle Schrei in der Stille der Nacht, noch lauter und noch viel näher als vorher. Und ein neuer Klang mischte sich hinein, ein tiefes, murmelndes Grollen, musikalisch, doch drohend, ansteigend und abebbend wie das tiefe, ständige Rauschen des Meers.

   « Le chien ! s’écria Holmes. Venez, Watson, venez vite ! Pourvu que nous n’arrivions pas trop tard ! »

   „Der Hund!“ schrie Holmes. „Komm, Watson, komm! Um Gottes Willen, wenn wir zu spät kommen!“

   Mon ami partit comme une flèche ; je courais sur ses talons. D’un endroit quelconque de ce sol tourmenté, en avant de nous, monta un dernier appel désespéré, suivi du bruit sourd que fait un corps en s’abattant comme une masse. Nul autre bruit ne troubla plus le calme de cette nuit sans vent.

   Er begann hastig über das Moor zu rennen und ich folgte ihm auf den Fersen. Doch nun erscholl von irgendwoher aus dem von Schlammlöchern durchsetzten Untergrund direkt vor uns ein letzter verweifelter Aufschrei und dann ein dumpfer, schwerer Schlag. Wir stoppten und lauschten. Kein einziger Laut durchbrach mehr die schwere Stille der windlosen Nacht.

   Je vis Holmes porter la main à son front, comme un homme affolé. Il frappait du pied avec impatience.

   Ich sah, wie Holmes seine Hand einem Wahnsinnigen gleich gegen seine Stirn schlug. Er stampfte mit dem Fuß auf den Boden.

   « Ce Stapleton nous a vaincus, dit-il. Nous arriverons trop tard.

   „Er hat uns geschlagen, Watson. Wir sind zu spät.“

   — Non, non ! répondis-je,… sûrement non !

   „Nein, nein, bestimmt nicht!“

   — J’ai été assez insensé pour ne pas lui mettre la main au collet !… Et vous, Watson, voyez ce que nous coûte votre sortie du château ! Mais par Dieu ! si sir Henry est mort, nous le vengerons ! »

   „Ich war ein Narr, dass ich mich zurückgehalten habe! Und du, Watson, siehst du, was passiert, wenn du deine Pfl ichten vernachlässigst! Doch bei Gott, wenn das Schlimmste geschehen ist, werden wir ihn rächen!“

   En aveugles, nous marchions dans l’obscurité, trébuchant contre les quartiers de roches, escaladant les collines, dégringolant les pentes, dans la direction des appels déchirants que nous avions entendus. Du haut de chaque sommet, Holmes regardait avidement autour de lui ; mais l’ombre était épaisse sur la lande et rien ne bougeait sur cette immense solitude.

   Blind rannten wir durch die Finsternis, stießen gegen Felsen, erkämpften unseren Weg durch Stechginster, keuchten Hügel hinauf und rutschten Abhänge hinunter, immer der Richtung entgegen, aus welcher die schrecklichen Töne gekommen waren. Auf jeder Anhöhe schaute sich Holmes aufmerksam um, doch die Dunkelheit lag bleiern über dem Moor und nichts bewegte sich auf seinem öden Antlitz.

   Holmes me demanda : « Apercevez-vous quelque chose, Watson ?

   „Kannst du irgend etwas erkennen?“

   — Non, rien.

   „Nichts.“

   — Écoutez !

   „Doch horch, was ist das?“

   Sur notre gauche, on avait poussé un faible gémissement. De ce côté, une ligne de rochers formait une sorte de falaise, surplombant un escarpement parsemé de grosses pierres. Au bas, nous distinguâmes vaguement quelque chose de noir et d’informe. La face contre terre, un homme gisait sur le sol, la tête repliée sous lui, suivant un angle horrible à voir, les épaules remontées et le corps en boule, dans le mouvement de quelqu’un qui va exécuter un saut périlleux. L’attitude était si grotesque que, sur le moment, je ne pus admettre que le gémissement qui avait appelé notre attention fût un râle d’agonie. Pas une plainte, pas un souffle ne sortait de cette masse noire sur laquelle nous étions penchés. Holmes promena sa main sur ce corps inerte, mais il la retira aussitôt avec une exclamation d’horreur. Je frottai une allumette et je vis que ses doigts étaient ensanglantés…. Un filet de sang suintait du crâne de la victime. L’allumette nous permit de voir autre chose encore : le corps de sir Henry Baskerville. — Nous faillîmes nous évanouir.

   Ein leises Stöhnen war an unser Ohr gedrungen. Da war es wieder, zu unserer Linken! Auf dieser Seite ging ein Felsgrat in eine steile Wand über, die über einen steinbedeckten Abhang hinausragte. Auf seiner zerklüfteten Oberfl äche lag etwas Dunkles, Unregelmäßiges. Als wir darauf zurannten, wurde aus dem vagen Umriss eine deutlich erkennbare Gestalt. Es war ein mit dem Gesicht nach unten liegender Mann, dessen Kopf in furchtbarem Winkel unter seinem Körper steckte, mit gekrümmten Schultern und den Körper so verdreht, als ob er im Begriff sei, einen Purzelbaum zu schlagen. Seine Haltung war dermaßen grotesk, dass ich mir zunächst nicht darüber im Klaren war, dass das Stöhnen, das wir gehört hatten, der letzte Seufzer seiner sterblichen Hülle gewesen war. Kein Flüstern, kein Rascheln erhob sich mehr von der dunklen Gestalt, über die wir uns beugten. Holmes legte seine Hand auf ihn und zog sie mit einem Aufschrei des Entsetzens zurück. Der Schein des Streichholzes, das er anzündete, beleuchtete seine beschmierten Finger und die grausige Lache, die sich langsam um den zerschmetterten Schädel des Opfers ausbreitete. Und er beleuchtete noch etwas anderes, das unsere Herzen sich verkrampfen ließ – die Leiche von Sir Henry Baskerville!

   Nous ne pouvions pas ne pas reconnaître ce burlesque complet de cheviotte rougeâtre — celui que le baronnet portait le matin où il se présenta pour la première fois à Baker street. Nous l’aperçûmes l’espace d’une seconde, au moment où l’allumette jeta une dernière clarté avant de s’éteindre — de même que s’éteignait en nos âmes notre suprême lueur d’espoir. Holmes soupira profondément, et, malgré l’obscurité, je le vis pâlir.

   Keiner von uns hatte diesen seltsamen rostroten Tweedanzug vergessen können, den er an jenem ersten Morgen getragen hatte, als wir ihn in der Baker Street gesehen hatten. Nach diesem einen kurzen Blick auf ihn ging das Streichholz ebenso aus wie die Hoffnung in unseren Herzen. Holmes stöhnte und sein Gesicht schimmerte weiß durch die Dunkelheit.

   « La brute ! Oh ! la brute ! m’écriai-je, les mains crispées. Je ne me pardonnerai jamais d’avoir causé ce malheur.

   „Das Scheusal! Das Scheusal!“ rief ich mit geballter Faust. „Oh, Holmes, ich werde mir niemals verzeihen, ihn diesem Schick167 sal überlassen zu haben.“

   — Je suis tout autant à blâmer que vous, Watson…. Pour satisfaire mon amour-propre professionnel, pour réunir un faisceau de preuves irréfutables, j’ai laissé tuer mon client !… C’est le plus gros échec de toute ma carrière…. Mais comment pouvais-je prévoir que, malgré mes avis réitérés, sir Henry s’aventurerait seul sur la lande !… Oui, comment pouvais-je le prévoir ?

   „Ich muss mir mehr Vorwürfe machen als dir, Watson. Damit ich meinen Fall schön rund und vollständig abschließen konnte, habe ich das Leben meinen Klienten verloren. Das ist der schlimmste Schlag, den ich in meiner Karriere je erhalten habe. Aber wie konnte ich ahnen – wie konnte ich ahnen! –, dass er entgegen all meinen Warnungen sein Leben allein auf dem Moor aufs Spiel setzt?“

   — Dire que nous avons entendu ses appels — et quels appels, mon Dieu ! — et qu’il nous a été impossible de le sauver ! Où est ce chien qui l’a tué ? Il doit errer parmi ces roches…. Et Stapleton ? Où se cache-t-il ? Il le payera cher, ce meurtre !

   „Dass wir seine Schreie gehört haben – oh mein Gott, diese Schreie! – und doch außer Stande waren, ihn zu retten! Wo ist diese Bestie von einem Hund, die ihn zu Tode gebracht hat? Sie lauert vielleicht gerade in diesem Augenblick zwischen diesen Felsen. Und Stapleton, wo ist er? Er soll für diese Untat zur Rechenschaft gezogen werden.“

   — Oui, mais ce soin me regarde, répondit Holmes avec énergie. L’oncle et le neveu sont morts, le premier, de la frayeur ressentie à la vue d’un animal qu’il croyait surnaturel ; le second, d’une chute faite en voulant échapper à la bête. Il ne nous reste plus qu’à prouver la complicité de l’homme et du chien. Malheureusement, nous ne pouvons affirmer l’existence de ce dernier que pour l’avoir entendu aboyer, car sir Henry est évidemment mort à la suite de sa chute. Mais, quelque rusé que soit Stapleton, je jure bien que je le tiendrai en mon pouvoir avant la nuit prochaine. »

   „Das wird er, dafür werde ich sorgen. Onkel und Neffe sind ermordet worden – der eine wurde zu Tode erschreckt durch den Anblick eines Untiers, das er für übernatürlich hielt, der andere stürzte auf der Flucht vor der Bestie zu Tode. Doch jetzt müssen wir den Zusammenhang zwischen dem Mann und dem Ungeheuer beweisen. Abgesehen von dem, was wir hörten, können wir noch nicht einmal die Existenz des letzteren beschwören, da Sir Henry ganz offensichtlich durch den Sturz zu Tode kam. Aber beim Himmel, so schlau er auch sein mag, der Kerl soll mir ausgeliefert sein, noch bevor ein weiterer Tag vergangen ist.“

   Le cœur serré, abattus par l’épouvantable accident qui terminait si brusquement notre longue et ingrate mission, nous nous tenions chacun d’un côté de ce cadavre. La lune se levait. Nous gravîmes le sommet des roches du haut desquels cet infortuné sir Henry était tombé et, de ce point culminant, nous promenâmes nos regards sur la lande, irrégulièrement illuminée par les pâles rayons de l’astre de la nuit. Dans le lointain, à plusieurs milles de distance, brillait, dans la direction de Grimpen, une petite lumière jaune. Elle ne pouvait venir que de la demeure isolée de Stapleton. Je me tournai vers elle et, montrant le poing dans un geste de menace :

   Mit Bitterkeit im Herzen standen wir neben dem verstümmelten Leichnam, überwältigt von dieser plötzlichen und unwiderrufl ichen Tragödie, die all unsere langwierigen und mühevollen Anstrengungen zu einem erbärmlichen Ende gebracht hat. Dann ging der Mond auf, wir stiegen auf den Gipfel des Felsens, von welchem unser Freund herabgestürzt war, und blickten von der Höhe aus über das schattige, halb in Silber und halb in Düsternis getauchte Moor hinweg. Viele Kilometer weit entfernt, in Richtung der Ortschaft Grimpen, schien ein einzelnes gelbes Licht ruhig vor sich hin. Es konnte sich nur um das einsame Haus der Stapletons handeln. Fluchend drohte ich mit meiner Faust in dieser Richtung.

   « Pourquoi n’avons-nous pas arrêté cet homme ? dis-je à Sherlock Holmes.

   „Warum sollten wir ihn nicht sofort ergreifen?“

   — Les preuves suffisantes nous manquent. Le coquin est habile et rusé au suprême degré. En justice, il ne faut pas se contenter de savoir, il faut encore prouver. À la première fausse manœuvre, le drôle nous aurait échappé certainement.

   „Unser Fall ist noch nicht abgeschlossen. Dieser Bursche ist in höchstem Maße schlau und vorsichtig. Es geht nicht darum, was wir wissen, sondern was wir beweisen können. Wenn wir auch nur einen falschen Schritt unternehmen, wird uns der Schurke noch entkommen.“

   — Alors qu’allons-nous faire ?

   „Was können wir tun?“

   — La journée de demain sera bien remplie. Pour cette nuit, bornons-nous à rendre les derniers devoirs à notre pauvre ami. »

   „Es gibt morgen genug zu tun für uns. Heute Nacht können wir unserem armen Freund nur einen letzten Dienst erweisen.“

   Nous nous rapprochâmes du cadavre de sir Henry. J’eus un accès de douleur à la vue de ces membres tordus par les dernières convulsions de l’agonie, et mes yeux se remplirent de larmes.

   Wir gingen zusammen den steil abfallenden Hang hinunter bis zu der Leiche, die sich schwarz und deutlich gegen die silbrigen Steine abhob. Der Todeskampf, den diese verkrümmten Gliedmaßen ausdrückten, verursachte mir selbst schmerzhafte Qualen und meine Augen füllten sich mit Tränen.

   „Wir müssen nach Hilfe schicken, Holmes! Wir können ihn nicht allein den ganzen Weg bis nach Baskerville Hall tragen. Gütiger Himmel, bist du wahnsinnig geworden?“

   Holmes avait poussé un cri et s’était penché sur le cadavre. Il riait, il dansait, en se frottant les mains. Était-ce bien là mon compagnon, si flegmatique, si maître de lui ?

   Er hatte einen Schrei ausgestoßen und sich über die Leiche gebeugt. Jetzt tanzte er, lachte und drückte meine Hand. Konnte dies mein strenger, selbstbeherrschter Freund sein? Er besaß wirklich versteckte Emotionen!

   « Une barbe ! une barbe ! s’écria-t-il. Cet homme a une barbe !

   „Ein Bart! Ein Bart! Der Mann trägt einen Bart!“

   — Une barbe ? répétai-je, de plus en plus étonné.

   „Einen Bart?“

   — Ce n’est pas le baronnet… c’est… oui, c’est mon voisin le convict ! »

   „Es ist nicht der Baronet – es ist –, ja, es ist mein Nachbar, der entfl ohene Sträfl ing!“

   Fiévreusement, nous retournâmes le cadavre en le plaçant sur le dos. Une barbe, raidie par le sang coagulé, dressa sa pointe vers le ciel. Impossible de se méprendre sur ce front proéminent ni sur ces yeux caves. Je reconnus le visage aperçu quelques jours auparavant au-dessus de la bougie placée dans une anfractuosité de roche — le visage de Selden l’assassin.

   In fi ebriger Hast drehten wir den Leichnam herum, und der blutige Bart wies auf den kalten, klaren Mond. Es konnte keinen Zweifel geben über diese buschigen Augenbrauen und die eingefallenen Augen eines Tieres: Das war in der Tat dasselbe Gesicht, das mich im Kerzenschein von der anderen Seite des Felsens angestarrt hatte, das Gesicht von Selden, dem Verbre169 cher.

   La lumière se fit aussitôt dans mon esprit. Je me souvins que le baronnet avait donné ses vieux effets à Barrymore. Celui-ci les avait remis à son beau-frère pour l’aider à fuir. Bottines, chemise, chapeau, tout avait appartenu à sir Henry. Certes, cet homme avait trouvé la mort dans des circonstances particulièrement tragiques, mais les juges ne l’avaient-ils pas déjà condamné ? Le cœur transporté d’allégresse, je racontai à Holmes que le baronnet avait fait cadeau de sa vieille garde-robe à son valet de chambre.

   Dann wurde mir im Handumdrehen alles klar. Ich erinnerte mich, wie der Baronet mir erzählt hatte, dass er seine alten Kleidungsstücke Barrymore gegeben hatte. Dieser wiederum hatte sie an Selden weitergegeben, um ihm bei seiner Flucht zu helfen. Schuhe, Hemd, Mütze – alles hatte Sir Henry gehört. Auch wenn die Tragödie immer noch schlimm genug war, so hatte dieser Mann doch immerhin nach den Gesetzen seines Landes den Tod verdient. Während ich Holmes über diese Dinge in Kenntnis setzte, hüpfte mein Herz vor Dankbarkeit und Freude.

   « Ces vêtements ont occasionné la mort de ce pauvre diable, me répondit Sherlock. Pour dresser son chien, Stapleton s’est servi d’un objet soustrait à sir Henry — probablement de la bottine volée à l’hôtel — et la bête a poursuivi Selden. Une chose cependant me paraît inexplicable. Comment, dans les ténèbres, le convict a-t-il su que le chien lui donnait la chasse ?

   „Dann haben die Kleidungsstücke den Tod dieses armen Teufels verursacht“, sagte er. „Es ist ganz klar, dass der Hund mit Hilfe eines persönlichen Gegenstands Sir Henrys auf seine Spur gebracht wurde – aller Wahrscheinlichkeit nach der Schuh, der im Hotel abhanden gekommen war – und daher diesem Mann nachjagte. Allerdings gibt es da noch einen merkwürdigen Umstand: Wie konnte Selden in der Dunkelheit wissen, dass der Hund hinter ihm her war?“

   — Il l’a entendu probablement.

   „Er hörte ihn.“

   — Parce qu’un chien aboie sur la lande, un homme de la rudesse de Selden ne s’expose pas, en criant comme un forcené, au risque d’une arrestation. Il devait être arrivé au paroxysme de la terreur. D’ailleurs, de la durée de ses appels, je puis conclure qu’il a couru longtemps devant le chien et à une assez grande distance de lui. Comment savait-il que l’animal avait pris sa piste ?

   „Ein harter Mann wie dieser Sträfl ing würde deswegen, weil er einen Hund auf dem Moor hört, in solche Angst versetzt werden, dass er es riskiert, wieder gefangen genommen zu werden, indem er laut um Hilfe ruft. Nach seinen Schreien zu urteilen muss er eine ganze Weile gerannt sein, nachdem ihm klar geworden war, dass der Hund hinter ihm her jagte. Doch woher wusste er das?“

   — En supposant que nos conjectures soient vraies, je trouve plus inexplicable encore….

   „Für mich ist es ein größeres Rätsel, warum dieser Hund, angenommen, alle unsere Mutmaßungen waren richtig...“

   — Je ne suppose rien, interrompit Sherlock Holmes.

   „Ich nehme nichts an.“

   — Alors, ripostai-je, pourquoi aurait-on lâché ce chien sur la lande, cette nuit ? Je ne présume pas qu’on le laisse continuellement vagabonder. Stapleton l’aura mis en liberté parce qu’il avait de bonnes misons de croire que sir Henry sortirait ce soir.

   „...wie auch immer, warum dieser Hund in der Nacht frei herumlief. Ich gehe davon aus, dass er nicht die ganze Zeit auf dem Moor frei herumläuft. Stapleton würde ihn nicht freilassen, ohne davon auszugehen, dass sich Sir Henry dort aufhält.“

   — Il est plus difficile de répondre à mes points d’interrogation qu’aux vôtres. Nous serons bientôt fixés sur ce qui vous préoccupe, tandis que les questions que je me pose demeureront éternellement un mystère pour nous…. En attendant, nous voilà bien embarrassés de ce cadavre. Nous ne pouvons l’abandonner en pâture aux vautours et aux renards.

   „Mein Problem ist doch das größere von beiden, denn ich glaube, dass wir bald für deine Frage eine Erklärung bekommen werden, während die Antwort auf meine wohl immer ein Geheimnis bleiben wird. Die Frage, die sich aber jetzt stellt, ist, was wir mit der Leiche dieses armen Schluckers anfangen sollen. Wir können sie nicht hier den Füchsen und Raben überlassen.“

   — Je propose de le placer dans une de ces huttes, jusqu’à ce que nous ayons prévenu la police.

   „Ich schlage vor, sie in eine der Hütten zu bringen, bis wir der Polizei Bescheid geben können.“

   — Accepté, dit Holmes. À nous deux, nous l’y porterons facilement…. Mais qui vient là, Watson ?… C’est Stapleton lui-même ! Quelle audace ! Pas un mot qui donne l’éveil… pas un mot, sinon toutes mes combinaisons s’effondreront. »

   „Eine gute Idee, ich schätze, dass wir sie zusammen so weit tragen können. Hallo, Watson, was ist das? Da kommt der Mann höchstpersönlich, bei allen Göttern! Kein Wort, das unseren Verdacht verraten könnte – kein Wort, oder mein Plan wird scheitern!“

   Sur la lande, une forme indécise s’avançait vers nous ; je distinguais le cercle rouge d’un cigare allumé. Sous la lumière incertaine de la lune, je reconnus la démarche saccadée du naturaliste. À notre vue, il s’arrêta ; puis, presque aussitôt, il continua son chemin.

   Eine Gestalt näherte sich uns über das Moor und ich sah das schwache rote Glühen einer Zigarre. Der Mond schien über ihm und so konnte ich die gepfl egte Gestalt und den schwungvollen Gang des Naturforschers erkennen. Als er uns erblickte, hielt er einen Moment inne und kam dann zu uns herüber.

   « Hé quoi, docteur Watson, vous ici ? fit-il. Vous êtes le dernier homme que je comptais rencontrer à cette heure sur la lande. Mais que vois-je ? Un blessé ! Ce n’est pas ?… Dites-moi vite que ce n’est pas sir Henry ! » Il passa rapidement devant moi et se baissa pour regarder le cadavre. Je l’entendis aspirer l’air profondément ; en même temps son cigare s’échappa de ses doigts.

   „Na so was, Dr. Watson, Sie sind es, nicht wahr? Sie sind der letzte Mensch, den ich zu dieser Stunde auf dem Moor erwartet hätte! Aber mein Gott, was ist das? Jemand verletzt? Nein – sagen Sie bloß nicht, das sei unser Freund Sir Henry!“ Er lief an mir vorbei und beugte sich über den Toten. Ich hörte, wie er scharf den Atem einzog, und die Zigarre fi el aus seiner Hand.

   « Quel est cet homme ? bégaya-t-il.

   „Wer – wer ist das?“ stammelte er.

   — Selden, le prisonnier évadé de la prison de Princetown. »

   „Das ist Selden, der Mann, der aus Princetown entfl ohen war.“

   Stapleton tourna vers nous un visage hagard. Par un suprême effort, il refoula au fond de son être son désappointement et sa stupeur. Ses regards se portaient alternativement sur Holmes et sur moi.

   Mit entsetzter Miene hatte Stapleton uns angesehen, doch unterdrückte er mit großer Anstrengung sein Erstaunen und seine Enttäuschung.

   « Quelle déplorable aventure ! » reprit-il enfin.

    Et s’adressant plus particulièrement à moi, il ajouta : « De quoi est-il mort ?

   „Mein Gott! Was für ein furchtbares Erlebnis! Wie ist er gestorben?“

   — Nous croyons, répondis-je, qu’il se sera cassé la tête en tombant de ces rochers. Nous nous promenions sur la lande mon ami et moi, lorsque nous avons entendu des cris.

   „Anscheinend hat er sich das Genick gebrochen, als er diese Felsen hinabstürzte. Mein Freund und ich spazierten gerade über das Moor, als wir einen Schrei hörten.“

   — Moi aussi…. Je ne suis même accouru que pour cela. J’avais des inquiétudes au sujet de sir Henry. »

   „Auch ich habe einen Schrei gehört; deshalb bin ich hinausgelaufen. Ich machte mir Sorgen um Sir Henry.“

   Je ne pus m’empêcher de demander : « Pourquoi plutôt au sujet de sir Henry que de toute autre personne ?

   „Warum gerade um Sir Henry?“ konnte ich mich nicht beherrschen zu fragen.

   — Je l’avais invité à passer la soirée chez nous. J’étais fort surpris qu’il ne fût pas venu et, naturellement, en entendant crier, j’ai redouté quelque malheur… Auriez-vous par hasard entendu autre chose ? »

    Bien que Stapleton eût prononcé négligemment cette dernière phrase il nous couvait des yeux tout, en parlant.

   „Weil ich ihm vorgeschlagen hatte, zu Besuch herüber zu kommen. Ich war überrascht, als er nicht kam, und natürlich war ich um seine Sicherheit besorgt, als ich vom Moor her Schreie hörte. Übrigens -“, seine Augen wanderten von meinem Gesicht zu Holmes, „haben Sie außer dem Schrei noch etwas gehört?“

   « Non,… n’est-ce pas, Watson ? répliqua Holmes. Non.

   „Nein“, sagte Holmes. „Sie?“

   „Nein.“

   — Mais pourquoi cette question ? interrogea mon ami d’un air innocent.

   „Was meinten Sie denn dann?“

   — Vous connaissez les sottes histoires que racontent les paysans sur un chien-fantôme…. On prétend qu’il hurle parfois la nuit sur la lande…. Je me demandais si, par hasard, cet étrange bruit n’aurait pas retenti ce soir.

   „Ach, Sie kennen doch die Geschichten, die die Bauern über den Geisterhund und so erzählen. Sie sagen, man könne ihn des Nachts im Moor hören. Ich habe mich gefragt, ob es heute Nacht vielleicht Anzeichen eines solchen Geräuschs gegeben hat.“

   — Pas que je sache, répondis-je.

   „Wir haben nichts dergleichen gehört“, sagte ich.

   — Quel est votre avis sur l’accident survenu à ce pauvre diable ? continua Stapleton.

   „Und was für eine Theorie haben Sie hinsichtlich des Todes dieses armen Kerls?“

   — Les transes perpétuelles dans lesquelles il vivait et les privations auxquelles l’exposait son genre de vie ont probablement ébranlé sa raison. Dans un accès de folie, il s’est mis à courir sur le plateau et, en tombant du haut de ces roches, il se sera fracturé le crâne.

   „Ich habe keine Zweifel, dass die Angst vor Entdeckung ihn in den Wahnsinn getrieben hat. Er rannte wie ein Verrückter auf dem Moor hin und her, bis er schließlich hier herunter fi el und sich das Genick brach.“

   — Cela me paraît très vraisemblable, approuva Stapleton, avec un soupir qui témoignait d’un soulagement interne. Et vous, monsieur Holmes, quel est votre avis ? »

   „Das scheint mir die vernünftigste Erklärung zu sein“, sagte Stapleton und seufte, wie es mir schien, erleichtert auf. „Was halten Sie davon, Mr. Sherlock Holmes?“

   Mon ami esquissa un vague salut.

   Mein Freund beglückwünschte ihn.

   « Je trouve, dit-il, que vous acceptez bien facilement les solutions.

   „Sie haben mich schnell erkannt“, sagte er.

   — Depuis la venue du docteur Watson, reprit le naturaliste, nous vous attendions tous les jours…. Vous arrivez pour assister à un drame.

   „Wir erwarten Sie in dieser Gegend, seit Dr. Watson hierher gekommen ist. Sie sind rechtzeitig gekommen, um ein schlimmes Unglück zu erleben.“

   — Oui. Demain, en retournant à Londres, j’emporterai avec moi un pénible souvenir.

   „Ja, wirklich, und ich zweifl e nicht, dass die Erklärung meines Freundes zutrifft. So werde ich morgen eine unangenehme Erinnerung mit nach London nehmen.“

   — Vous repartez demain ?

   „Oh, Sie fahren morgen schon zurück?“

   — J’en ai l’intention.

   „Das beabsichtige ich.“

   — Je souhaite que votre visite ait fait un peu de lumière sur ces événements qui troublent la contrée. »

   „Ich hoffe, Ihr Besuch konnte etwas Licht in diese Angelegenheit bringen, die uns so viel Kopfzerbrechen bereitet hat.“

   Holmes haussa les épaules ;

   Holmes zuckte die Achseln.

   « On ne cueille pas toujours autant de lauriers que l’on croit, fit-il. Pour dégager la vérité, il faut des faits et non des légendes ou des rumeurs. J’ai complètement échoué dans ma mission. »

   „Man kann nicht immer den Erfolg haben, den man sich erhofft. Ein Detektiv benötigt Fakten und nicht Legenden oder Gerüchte. Es war kein sonderlich befriedigender Fall.“

   Mon ami parlait sur un ton de franchise et d’indifférence parfaitement joué. Cependant Stapleton ne le perdait pas des yeux. Il se retourna vers moi, en disant :

   Mein Freund sprach auf offenherzigste und gleichgültigste Weise. Stapleton musterte ihn immer noch eindringlich. Dann wandte er sich mir zu.

   « Je voudrais bien transporter chez moi le cadavre de ce malheureux, mais je crains d’effrayer ma sœur. Recouvrons-lui le visage…. Il restera ainsi sans danger jusqu’à demain matin. »

   „Ich würde ja vorschlagen, dass wir diesen armen Kerl in mein Haus tragen, aber das würde meine Schwester zu sehr erschrecken, als dass ich es guten Gewissens tun könnte. Ich glaube, wenn wir etwas über seinen Kopf decken, wird ihm wohl bis morgen nichts geschehen.“

   Nous fîmes ce que conseillait Stapleton. Puis, malgré son insistance pour nous emmener à Merripit house, Holmes et moi nous reprîmes le chemin de Baskerville, laissant le naturaliste rentrer seul chez lui. En nous retournant nous vîmes sa silhouette s’éloigner lentement à travers l’immensité de la lande.

   Und so machten wir es. Nachdem wir einer Einladung Stapletons zu ihm nach Hause widerstanden hatten, machten wir uns auf den Weg nach Baskerville Hall, während der Naturforscher alleine zurückkehrte. Als wir ihm nachblickten, sahen wir seine Gestalt sich langsam über das weitläufi ge Moor fortbewegen, und von ferne erkannten wir auch noch jenen dunklen Fleck auf dem silbrig schimmernden Abhang, der uns die Stelle wies, wo der Mann lag, der hier ein solch furchtbares Ende gefunden hatte.

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