Zwanzigtausend Meilen unter'm Meer

Vingt mille lieues sous les mers

   Zehntes Capitel.

   X

   Der Mann des Meeres.

   L'HOMME DES EAUX

   Es war der Commandant an Bord, welcher dies sprach.

   C'était le commandant du bord qui parlait ainsi.

   Auf diese Worte stand Ned-Land plötzlich auf. Der Steward verließ auf einen Wink seines Herrn wankend die Zelle; aber – so zauberhaft wirkte der Wink des Commandanten – nicht eine Geberde verrieth den Groll, den dieser Mensch gegen den Canadier gefaßt haben mußte. Conseil, außergewöhnlich theilnehmend, ich voll Bestürzung, harrten wir schweigend auf die Entwickelung der Scene.

   A ces mots, Ned Land se releva subitement. Le stewart, presque étranglé sortit en chancelant sur un signe de son maître; mais tel était l'empire du commandant à son bord, que pas un geste ne trahit le ressentiment dont cet homme devait être animé contre le Canadien. Conseil, intéressé malgré lui, moi stupéfait, nous attendions en silence le dénouement de cette scène.

   Der Commandant an eine Ecke des Tisches gelehnt, die Arme gekreuzt, beobachtete uns mit gespannter Achtsamkeit. Nahm er Anstand zu reden? Bereute er die soeben gesprochenen Worte? Man konnte meinen.

   Le commandant, appuyé sur l'angle de la table, les bras croisés, nous observait avec une profonde attention. Hésitait-il à parler? Regrettait-il ces mots qu'il venait de prononcer en français? On pouvait le croire.

   Nach einer kleinen Pause, die Niemand unterbrach, sprach er mit ruhigem, eindringlichem Ton:

   Après quelques instants d'un silence qu'aucun de nous ne songea à interrompre:

   »Meine Herren, ich spreche französisch, englisch, deutsch und Latein. Ich hätte Ihnen also gleich bei unserer ersten Zusammenkunft antworten können, aber ich wollte Sie erst kennen lernen, sodann überlegen. Ihre vierfache, dem Inhalt nach übereinstimmende Erzählung hat mich auch über Ihre Persönlichkeit versichert. Ich weiß nun, daß der Zufall des Schicksals zu mir geführt hat Herrn P. Arronax, Professor der Naturgeschichte am Museum zu Paris, der mit einer wissenschaftlichen Sendung in's Ausland betraut ist; seinen Diener Conseil, und Ned-Land aus Canada, Harpunier an Bord der Fregatte Abraham Lincoln, von der Nationalmarine der Vereinigten Staaten Amerika's.«

   «Messieurs, dit-il d'une voix calme et pénétrante, je parle également le français, l'anglais, l'allemand et le latin. J'aurais donc pu vous répondre dès notre première entrevue, mais je voulais vous connaître d'abord, réfléchir ensuite. Votre quadruple récit, absolument semblable au fond, m'a affirmé l'identité de vos personnes. Je sais maintenant que le hasard a mis en ma présence monsieur Pierre Aronnax, professeur d'histoire naturelle au Muséum de Paris, chargé d'une mission scientifique à l'étranger, Conseil son domestique, et Ned Land, d'origine canadienne, harponneur à bord de la frégate l'Abraham-Lincoln, de la marine nationale des États-Unis d'Amérique.»

   Ich verneigte mich mit dem Ausdruck der Zustimmung. Da mir keine Frage gestellt war, hatte ich nicht zu antworten.

Der Mann sprach mit vollkommener Leichtigkeit, ohne falsche Betonung. Seine Sätze waren klar, seine Ausdrücke richtig, seine Aussprache auffallend leicht. Und dennoch fühlte ich, daß er nicht mein Landsmann war.

   Je m'inclinai d'un air d'assentiment. Ce n'était pas une question que me posait le commandant. Donc, pas de réponse à faire. Cet homme s'exprimait avec une aisance parfaite, sans aucun accent. Sa phrase était nette, ses mots justes, sa facilité d'élocution remarquable. Et cependant, je ne «sentais» pas en lui un compatriote.

   Er fuhr folgendermaßen fort:

   Il reprit la conversation en ces termes:

   »Es ist Ihnen, mein Herr, gewiß auffallend gewesen, daß ich so lange mit meinem zweiten Besuch gezögert habe. Allein ich wollte reiflich erwägen, welchen Entschluß ich Ihnen gegenüber zu ergreifen hätte. Ich habe lange geschwankt. Sehr bedauerliche Umstände haben Sie in die Nähe eines Mannes gebracht, der mit der Menschheit gebrochen hat. Sie stören durch Ihre Anwesenheit meine Existenz ....

   «Vous avez trouvé sans doute, monsieur, que j'ai longtemps tardé à vous rendre cette seconde visite. C'est que, votre identité reconnue, je voulais peser mûrement le parti à prendre envers vous. J'ai beaucoup hésité. Les plus fâcheuses circonstances vous ont mis en présence d'un homme qui a rompu avec l'humanité. Vous êtes venu troubler mon existence...

   – Ohne es zu wollen, sagte ich.

   — Involontairement, dis-je.

   – Ohne zu wollen? erwiderte der Unbekannte mit etwas gehobener Betonung. Verfolgt mich der Abraham Lincoln wider Willen auf allen Meeren? Haben Sie sich wider Willen an Bord dieser Fregatte eingefunden? Sind Ihre Kugeln wider Willen von meinem Schiff abgeprallt? Hat mich Meister Ned-Land wider Willen mit seiner Harpune getroffen?«

   — Involontairement? répondit l'inconnu, en forçant un peu sa voix. Est-ce involontairement que l'Abraham-Lincoln me chasse sur toutes les mers? Est-ce involontairement que vous avez pris passage à bord de cette frégate? Est-ce involontairement que vos boulets ont rebondi sur la coque de mon navire? Est-ce involontairement que maître Ned Land m'a frappé de son harpon?»

   Ich nahm bei diesen Worten eine fortdauernde Gereiztheit wahr. Doch hatte ich auf alle diese Beschuldigungen eine ganz natürliche Antwort zu geben, und gab sie.

   Je surpris dans ces paroles une irritation contenue. Mais, à ces récriminations j'avais une réponse toute naturelle à faire, et je la fis.

   »Mein Herr, sagte ich, Sie wissen ohne Zweifel nicht, was in Betreff Ihrer in Amerika und Europa geredet worden ist. Sie wissen nicht, daß verschiedene Unfälle, die durch einen Stoß Ihres unterseeischen Fahrzeugs vorkamen, die öffentliche Meinung auf beiden Continenten außerordentlich aufgeregt haben. Ich verschone Sie mit den zahllosen Hypothesen, womit man die unerklärliche Erscheinung, deren Geheimniß einzig in Ihrer Hand lag, zu erklären suchte. Aber wissen Sie, daß bei Ihrer Verfolgung der Abraham Lincoln meinte ein starkes Seeungeheuer zu verfolgen, von welchem der Ocean um jeden Preis befreit werden müsse.«

   «Monsieur, dis-je, vous ignorez sans doute les discussions qui ont eu lieu à votre sujet en Amérique et en Europe. Vous ne savez pas que divers accidents, provoqués par le choc de votre appareil sous-marin, ont ému l'opinion publique dans les deux continents. Je vous fais grâce des hypothèses sans nombre par lesquelles on cherchait à expliquer l'inexplicable phénomène dont seul vous aviez le secret. Mais sachez qu'en vous poursuivant jusque sur les hautes mers du Pacifique, l'Abraham-Lincoln croyait chasser quelque puissant monstre marin dont il fallait à tout prix délivrer l'Océan.»

   Ein verhaltenes Lächeln auf den Lippen, fuhr der Commandant in ruhigerem Tone fort:

   Un demi-sourire détendit les lèvres du commandant, puis, d'un ton plus calme:

   »Herr Arronax, Sie werden wohl nicht zu behaupten wagen, daß Ihre Fregatte nicht eben so wohl ein unterseeisches Boot verfolgt und kanonirt habe, als ein Ungeheuer?«

   «Monsieur Aronnax, répondit-il, oseriez-vous affirmer que votre frégate n'aurait pas poursuivi et canonné un bateau sous-marin aussi bien qu'un monstre?»

   Diese Frage setzte mich in Verlegenheit, denn gewiß hätte der Commandant Farragut kein Bedenken getragen es zu thun. Er hätte für seine Pflicht gehalten, ein Fahrzeug dieser Art ganz ebenso wie einen Riesen-Narwal zu vernichten.

   Cette question m'embarrassa, car certainement le commandant Farragut n'eût pas hésité. Il eût cru de son devoir de détruire un appareil de ce genre tout comme un narwal gigantesque.

   »Sie begreifen also, mein Herr, fuhr der Unbekannte fort, daß ich Sie als Feinde zu behandeln berechtigt bin.«

   «Vous comprenez donc, monsieur, reprit l'inconnu, que j'ai le droit de vous traiter en ennemis.»

   Ich blieb die Antwort schuldig. Wozu sollte es dienen einen solchen Satz zu erörtern, wann die Gewalt der besten Beweisgründe Meister ist.

   Je ne répondis rien, et pour cause. A quoi bon discuter une proposition semblable, quand la force peut détruire les meilleurs arguments.

   »Ich habe lange geschwankt, fuhr der Commandant fort. Ich hatte keine Verbindlichkeit, Sie gastlich aufzunehmen. Wenn ich mich von Ihnen scheiden mußte, hatte ich kein Interesse daran Sie wieder zu sehen. Ich ließ Sie wieder auf die Plateform meines Schiffes bringen, wohin Sie sich geflüchtet hatten; ich tauchte in die Tiefe und vergaß Ihr Dasein. War ich nicht dazu berechtigt?

   «J'ai longtemps hésité, reprit le commandant. Rien ne m'obligeait à vous donner l'hospitalité. Si je devais me séparer de vous, je n'avais aucun intérêt à vous revoir. Je vous remettais sur la plate-forme de ce navire qui vous avait servi de refuge. Je m'enfonçais sous les mers, et j'oubliais que vous aviez jamais existé. N'était-ce pas mon droit?

   – Es war vielleicht die Berechtigung eines Wilden, fuhr ich fort, aber nicht eines civilisirten Menschen.

   — C'était peut-être le droit d'un sauvage, répondis-je, ce n'était pas celui d'un homme civilisé.

   – Herr Professor, versetzte lebhaft der Commandant, ich gehöre nicht zu denen, welche Sie civilisirt nennen! Ich habe mit der ganzen menschlichen Gesellschaft gebrochen, aus Gründen, welche ich allein zu würdigen berechtigt bin. Ich befolge also auch nicht ihre Regeln, und fordere Sie auf, sich bei mir nie auf dieselben zu berufen.«

   — Monsieur le professeur, répliqua vivement le commandant, je ne suis pas ce que vous appelez un homme civilisé! J'ai rompu avec la société tout entière pour des raisons que moi seul j'ai le droit d'apprécier. Je n'obéis donc point à ses règles, et je vous engage à ne jamais les invoquer devant moi!»

   Dies sprach er klar und bestimmt. Zorn und Verachtung strahlten aus dem Auge des Unbekannten, und ich sah, daß das Leben dieses Mannes eine furchtbare Vergangenheit hatte. Er hatte sich nicht allein außerhalb der menschlichen Gesetze gestellt, sondern sich auch davon unabhängig gemacht, frei im strengen Sinn des Wortes, ganz unerreichbar! Wer sollte auch wagen, ihn auf den Meeresgrund zu verfolgen, da er auf der Oberfläche die gegen ihn verhängte Verfolgung vereitelte? Welches Schiff könnte einem Stoß seines unterseeischen Monitor widerstehen? Welcher auch noch so starke Panzer könnte die Stöße seines Sporns aushalten? Kein Mensch könnte ihn für seine Thaten zur Rechenschaft ziehen. Gott, wenn er an ihn glaubte, sein Gewissen, wenn er eins hatte, waren seine einzigen Richter.

   Ceci fut dit nettement. Un éclair de colère et de dédain avait allumé les yeux de l'inconnu, et dans la vie de cet homme, j'entrevis un passé formidable. Non seulement il s'était mis en dehors des lois humaines, mais il s'était fait indépendant, libre dans la plus rigoureuse acception du mot, hors de toute atteinte! Qui donc oserait le poursuivre au fond des mers, puisque, à leur surface, il déjouait les efforts tentés contre lui? Quel navire résisterait au choc de son monitor sous-marin? Quelle cuirasse, si épaisse qu'elle fût, supporterait les coups de son éperon? Nul, entre les hommes, ne pouvait lui demander compte de ses oeuvres. Dieu, s'il y croyait, sa conscience, s'il en avait une, étaient les seuls juges dont il put dépendre.

   Diese Gedanken durchkreuzten sich rasch in meinem Geist, während der sonderbare Mann, vertieft und in sich selbst versenkt schwieg. Das Interesse, womit ich ihn betrachtete, war mit Schrecken gemischt.

   Ces réflexions traversèrent rapidement mon esprit. pendant que l'étrange personnage se taisait, absorbé et comme retiré en lui-même. Je le considérais avec un effroi mélangé d'intérêt, et sans doute, ainsi qu'Oedipe considérait le Sphinx.

   Nach einer langen Pause ergriff der Commandant wieder das Wort.

   Après un assez long silence, le commandant reprit la parole.

   »Ich habe also geschwankt, sprach er, aber ich habe gedacht, mein Interesse lasse sich mit dem natürlichen Mitgefühl vereinigen, worauf jedes menschliche Wesen Anspruch hat. Sie sollen an Bord meines Schiffes bleiben, weil das Verhängniß sie dahin verschlagen hat. Sie sollen da frei sein, und zum Entgelt für diese, übrigens ganz verhältnißmäßige, Freiheit will ich Ihnen nur eine einzige Bedingung auferlegen. Ihr Wort, sie anzunehmen, wird mir genügen.

   «J'ai donc hésité, dit-il, mais j'ai pensé que mon intérêt pouvait s'accorder avec cette pitié naturelle à laquelle tout être humain a droit. Vous resterez à mon bord, puisque la fatalité vous y a jetés. Vous y serez libres, et, en échange de cette liberté, toute relative d'ailleurs, je ne vous imposerai qu'une seule condition. Votre parole de vous y soumettre me suffira.

   – Reden Sie, mein Herr, erwiderte ich, ich denke, diese Bedingung gehört zu denen, welche ein Ehrenmann annehmen kann?

   — Parlez, monsieur, répondis-je, je pense que cette condition est de celles qu'un honnête homme peut accepter?

   – Ja, mein Herr, und ich will sie Ihnen mittheilen. Es wäre möglich, daß gewisse unvorhergesehene Ereignisse mich nöthigten, Sie auf Stunden oder Tage, nach Bedürfniß, in Ihrer Cabine einzuhalten. Da ich niemals Gewalt anzuwenden wünsche, erwarte ich in diesem Fall mehr wie in jedem anderen willigen Gehorsam. Durch dieses Verfahren decke ich Ihre Verantwortlichkeit, entbinde Sie gänzlich, denn ich kann Sie in die Unmöglichkeit versetzen, zu sehen, was nicht gesehen werden darf. Sind Sie diese Bedingungen zufrieden?«

   — Oui, monsieur, et la voici. Il est possible que certains événements imprévus m'obligent à vous consigner dans vos cabines pour quelques heures ou quelques jours, suivant le cas. Désirant ne jamais employer la violence, j'attends de vous, dans ce cas, plus encore que dans tous les autres, une obéissance passive. En agissant ainsi, je couvre votre responsabilité, je vous dégage entièrement, car c'est à moi de vous mettre dans l'impossibilité de voir ce qui ne doit pas être vu. Acceptez-vous cette condition?»

   Es gingen also an Bord des Fahrzeugs Dinge vor, die zum Mindesten ganz eigenthümlicher Art waren, und die von Leuten, welche nicht außerhalb der socialen Gesetze standen, nicht gesehen werden durften!

   Il se passait donc à bord des choses tout au moins singulières, et que ne devaient point voir des gens qui ne s'étaient pas mis hors des lois sociales! Entre les surprises que l'avenir me ménageait, celle-ci ne devait pas être la moindre.

   »Wir nehmen sie an, erwiderte ich. Nur möcht' ich Sie, mein Herr, um die Erlaubniß bitten, eine einzige Frage an Sie zu richten.

   «Nous acceptons, répondis-je. Seulement, je vous demanderai, monsieur, la permission de vous adresser une question, une seule.

   – Reden Sie, mein Herr.

   — Parlez, monsieur.

   – Sie haben gesagt, wir sollten frei auf Ihrem Schiffe sein?

   — Vous avez dit que nous serions libres à votre bord?

   – Vollständig.

   — Entièrement.

   – Ich frage Sie also, was Sie unter dieser Freiheit verstehen.

   — Je vous demanderai donc ce que vous entendez par cette liberté.

   – Nun, die Freiheit hin und her zu gehen, zu sehen, selbst alles, was hier vorgeht, zu beobachten, – außer in manchen seltenen Fällen, – kurz, die Freiheit, welche wir selbst genießen, ich sammt meinen Genossen.«

   — Mais la liberté d'aller, de venir, de voir, d'observer même tout ce qui se passe ici - sauf en quelques circonstances graves - , la liberté enfin dont nous jouissons nous-mêmes, mes compagnons et moi.»

   Offenbar verstanden wir uns nicht.

   Il était évident que nous ne nous entendions point.

   »Verzeihen Sie, mein Herr, fuhr ich fort, aber diese Freiheit besteht nur in derjenigen, welche jeder Gefangene hat, in seinem Kerker hin- und herzugehen! Diese kann uns nicht genügen.

   «Pardon, monsieur, repris-je, mais cette liberté, ce n'est que celle que tout prisonnier a de parcourir sa prison! Elle ne peut nous suffire.

   – Doch muß sie Ihnen genügen!

   — Il faudra, cependant, qu'elle vous suffise!

   – Wie! Sollen wir für immer verzichten, unsere Heimat, Freunde und Verwandte wieder zu sehen!

   — Quoi! nous devons renoncer à jamais de revoir notre patrie, nos amis, nos parents!

   – Ja, mein Herr. Aber das auf der Erde unerträgliche Joch, welches die Menschen Freiheit nennen, sich wieder aufzuladen, darauf zu verzichten, ist vielleicht nicht so peinlich, als Sie glauben!

   — Oui, monsieur. Mais renoncer à reprendre cet insupportable joug de la terre, que les hommes croient être la liberté, n'est peut-être pas aussi pénible que vous le pensez!

   – Das wäre! rief Ned-Land. Niemals werde ich mein Wort darauf geben, daß ich nicht mich zu retten suche!

   — Par exemple, s'écria Ned Land, jamais je ne donnerai ma parole de ne pas chercher à me sauver!

   – Ich fordere Ihnen nicht Ihr Wort ab, Meister Land, erwiderte kalt der Commandant.

   — Je ne vous demande pas de parole, maître Land répondit froidement le commandant.

   – Mein Herr, versetzte ich, gegen Gewohnheit entrüstet, Sie mißbrauchen Ihre Lage! Das ist Grausamkeit!

   — Monsieur, répondis-je, emporté malgré moi, vous abusez de votre situation envers nous! C'est de la cruauté!

   – Nein, mein Herr, Gnade ist's. Sie sind meine Kriegsgefangenen! Ich behalte Sie am Leben, während es mich nur ein Wort kosten würde, Sie im Meeresgrund zu versenken! Sie haben mich angegriffen! Sie sind unversehens in den Besitz eines Geheimnisses gelangt, in welches kein Mensch auf der Welt dringen darf, das Geheimniß meines Daseins! Und Sie glauben, daß ich Sie wieder auf die Erde entlassen werde, die keine Kenntniß mehr von mir haben soll! Niemals! Indem ich Sie zurückhalte, schütze ich nicht Sie, sondern mich selbst!«

   — Non, monsieur, c'est de la clémence! Vous êtes mes prisonniers après combat! Je vous garde, quand je pourrais d'un mot vous replonger dans les abîmes de l'Océan! Vous m'avez attaqué! Vous êtes venus surprendre un secret que nul homme au monde ne doit pénétrer, le secret de toute mon existence! Et vous croyez que Je vais vous renvoyer sur cette terre qui ne doit plus me connaître! Jamais! En vous retenant, ce n'est pas vous que je garde, c'est moi-même!»

   Diese Worte gaben zu erkennen, daß der Commandant einen Entschluß gefaßt hatte, gegen welchen kein Argument durchdringen konnte.

   Ces paroles indiquaient de la part du commandant un parti pris contre lequel ne prévaudrait aucun argument.

   »Also mein Herr, fuhr ich fort, Sie geben uns nur die Wahl zwischen Leben und Tod?

   «Ainsi, monsieur, repris-je, vous nous donnez tout simplement à choisir entre la vie ou la mort?

   – Ganz einfach.

   — Tout simplement.

   – Meine Freunde, sagte ich, auf eine so gestellte Frage giebt's keine Antwort. Aber kein Wort bindet uns an den Herrn dieses Fahrzeugs.

   — Mes amis, dis-je, à une question ainsi posée, il n'y a rien à répondre. Mais aucune parole ne nous lie au maître de ce bord.

   – Kein Wort, mein Herr,« erwiderte der Unbekannte.

   — Aucune, monsieur», répondit l'inconnu.

   Dann fuhr er in sanfterm Tone fort:

   Puis, d'une voix plus douce, il reprit:

   »Jetzt erlauben Sie mir, Herr Arronax, vollständig mitzutheilen, was ich Ihnen zu sagen habe. Ich kenne Sie, Herr Arronax. Sie, wenn auch nicht Ihre Gefährten, werden sich vielleicht über das Schicksal, welches Sie an mein Loos fesselt, nicht so sehr zu beklagen haben. Sie finden unter den Büchern, welche zu meiner Lieblingslectüre gehören, das Werk über die großen Tiefen des Meeres, welches Sie herausgegeben haben. Ich hab' es öfters gelesen. Sie sind in diesem Werk so weit vorgedrungen, als die Wissenschaft auf der Erde Ihnen möglich machte. Aber Sie wissen nicht Alles, haben nicht Alles gesehen. Lassen Sie mich also Ihnen sagen, Herr Professor, daß Sie die an meinem Bord verbrachte Zeit nicht bereuen werden. Sie sollen im Land der Wunder reisen. Staunende Verwunderung wird vielleicht beständig Ihre Seele füllen. Das ununterbrochen Ihren Augen dargebotene Schauspiel wird Sie nicht leicht abstumpfen. Ich will eine nochmalige unterseeische Reise um die Welt – wer weiß? vielleicht die letzte – vornehmen, um meine Studien auf dem Grund dieser so oft befahrenen Meere zu wiederholen, und Sie sollen mein Studiengenosse sein. Von diesem Tag an werden Sie in ein neues Element treten, Sie werden sehen, was noch kein Mensch zu sehen vermochte, – denn ich und die Meinigen zählen nicht mehr, – und unser Planet wird Ihnen durch meine Vermittlung seine letzten Geheimnisse mittheilen.«

   «Maintenant, permettez-moi d'achever ce que j'ai à vous dire. Je vous connais, monsieur Aronnax. Vous, sinon vos compagnons, vous n'aurez peut-être pas tant à vous plaindre du hasard qui vous lie à mon sort. Vous trouverez parmi les livres qui servent à mes études favorites cet ouvrage que vous avez publié sur les grands fonds de la mer. Je l'ai souvent lu. Vous avez poussé votre oeuvre aussi loin que vous le permettait la science terrestre. Mais vous ne savez pas tout, vous n'avez pas tout vu. Laissez-moi donc vous dire, monsieur le professeur, que vous ne regretterez pas le temps passé à mon bord. Vous allez voyager dans le pays des merveilles. L'étonnement, la stupéfaction seront probablement l'état habituel de votre esprit. Vous ne vous blaserez pas facilement sur le spectacle incessamment offert à vos yeux. Je vais revoir dans un nouveau tour du monde sous-marin - qui sait? le dernier peut-être - tout ce que j'ai pu étudier au fond de ces mers tant de fois parcourues, et vous serez mon compagnon d'études. A partir de ce jour, vous entrez dans un nouvel élément, vous verrez ce que n'a vu encore aucun homme car moi et les miens nous ne comptons plus - et notre planète, grâce à moi, va vous livrer ses derniers secrets.»

   Ich kann's nicht leugnen, diese Worte des Commandanten machten einen starken Eindruck auf mich. Ich war an meiner schwachen Seite gefaßt, und vergaß auf einen Augenblick, daß die Anschauung dieser erhabenen Dinge die verlorene Freiheit nicht aufwiegen konnte. Uebrigens rechnete ich auf die Zukunft, um diese wichtige Frage zu lösen. Daher beschränkte ich mich darauf zu erwidern:

   Je ne puis le nier; ces paroles du commandant firent sur moi un grand effet. J'étais pris là par mon faible, et j'oubliai, pour un instant, que la contemplation de ces choses sublimes ne pouvait valoir la liberté perdue. D'ailleurs, je comptais sur l'avenir pour trancher cette grave question. Ainsi, je me contentai de répondre:

   »Mein Herr, wenn Sie mit der Menschheit gebrochen haben, so will ich glauben, daß Sie damit nicht alles menschliche Gefühl abgelegt haben. Wir sind Schiffbrüchige, welche an Bord Ihres Fahrzeugs barmherzig aufgenommen wurden, das werden wir nie vergessen. Was mich betrifft, so verkannte ich nicht, daß, wenn das Interesse an der Wissenschaft den Menschen so weit in Besitz nimmt, daß er das Bedürfniß der Freiheit darüber vergißt, – dasjenige, was unsere Zusammenkunft mir verspricht, mir große Vergütungen gewähren würde.«

   «Messieurs, si vous avez brisé avec l'humanité, je veux croire que vous n'avez pas renié tout sentiment humain. Nous sommes des naufragés charitablement recueillis à votre bord, nous ne l'oublierons pas. Quant à moi, je ne méconnais pas que, si l'intérêt de la science pouvait absorber jusqu'au besoin de liberté, ce que me promet notre rencontre m'offrirait de grandes compensations.»

   Ich dachte, der Commandant werde mir die Hand reichen, um unsern Vertrag zu besiegeln. Er that's nicht. Es that mir leid um seinetwillen.

   Je pensais que le commandant allait me tendre la main pour sceller notre traité. Il n'en fit rien. Je le regrettai pour lui.

   »Noch eine Frage, die letzte, sagte ich im Moment, wo dies unerklärliche Wesen Miene machte, sich zurückzuziehen.

   «Une dernière question, dis-je, au moment où cet être inexplicable semblait vouloir se retirer.

   – Reden Sie, Herr Professor.

   — Parlez, monsieur le professeur.

   – Mit welchem Namen darf ich Sie nennen?

   — De quel nom dois-je vous appeler?

   – Mein Herr, erwiderte der Commandant, ich bin für Sie nur der Kapitän Nemo, und Sie nebst Ihren Gefährten sind für mich nur die Passagiere des Nautilus.«

   — Monsieur, répondit le commandant, je ne suis pour vous que le capitaine Nemo, et vos compagnons et vous, n'êtes pour moi que les passagers du Nautilus

   Der Kapitän Nemo rief. Ein Steward erschien. Der Kapitän ertheilte ihm seine Befehle in der fremdartigen Sprache, welche ich nicht erkennen konnte. Darauf wendete er sich zu dem Canadier und Conseil mit den Worten:

   Le capitaine Nemo appela. Un stewart parut. Le capitaine lui donna ses ordres dans cette langue étrangère que je ne pouvais reconnaître. Puis, se tournant vers le Canadien et Conseil:

   »Ein Mahl wartet in Ihrer Cabine auf Sie. Folgen Sie gefälligst diesem Manne.

   «Un repas vous attend dans votre cabine, leur dit-il. Veuillez suivre cet homme.

   – Das läßt man sich gerne gefallen!« erwiderte der Harpunier.

   — Ça n'est pas de refus!» répondit le harponneur.

   Conseil verließ mit ihm endlich diese Zelle, worin sie seit länger als dreißig Stunden eingeschlossen waren.

   Conseil et lui sortirent enfin de cette cellule où ils étaient renfermés depuis plus de trente heures.

   »Und nun, Herr Arronax, unser Frühstück ist bereit. Erlauben Sie mir, daß ich vorausgehe.

   «Et maintenant, monsieur Aronnax, notre déjeuner est prêt. Permettez-moi de vous précéder.

   – Wie Sie befehlen, Kapitän.«

   — A vos ordres, capitaine.»

   Ich folgte dem Kapitän Nemo, und sowie ich aus der Thür getreten war, gingen wir durch einen elektrisch erleuchteten etwa zehn Meter langen Gang, dann öffnete sich vor uns eine zweite Thüre.

   Je suivis le capitaine Nemo, et dès que j'eus franchi la porte, je pris une sorte de couloir électriquement éclairé, semblable aux coursives d'un navire. Après un parcours d'une dizaine de mètres. une seconde porte s'ouvrit devant moi.

   Wir traten nun in einen Speisesaal, der in strengem Styl möblirt und ausgeschmückt war. An beiden Enden desselben befanden sich hohe Anrichttische von Eichenholz mit eingelegten Verzierungen, und auf Fachbrettern prangten Fayence, Porzellan- und Glasgefäße von unschätzbarem Werth. Das Silbergeräthe glänzte in den Strahlen, die von einer erleuchteten Decke herabfielen, deren Glanz durch seine Gemälde gemildert war.

   J'entrai alors dans une salle à manger ornée et meublée avec un goût sévère. De hauts dressoirs de chêne, incrustés d'ornements d'ébène, s'élevaient aux deux extrémités de cette salle, et sur leurs rayons à ligne ondulée étincelaient des faïences, des porcelaines, des verreries d'un prix inestimable. La vaisselle plate y resplendissait sous les rayons que versait un plafond lumineux, dont de fines peintures tamisaient et adoucissaient l'éclat.

   In der Mitte des Saales stand ein reich besetzter Tisch. Der Kapitän Nemo wies mir meinen Platz an:

   Au centre de la salle était une table richement servie. Le capitaine Nemo m'indiqua la place que je devais occuper.

   »Setzen Sie sich, sprach er zu mir, und essen Sie wie ein Mann, der wohl Hunger zum Sterben haben wird.«

   «Asseyez-vous, me dit-il, et mangez comme un homme qui doit mourir de faim.»

   Das Frühstück bestand aus einer Anzahl Gerichte, die lediglich das Meer geliefert hatte, und einigen, deren Beschaffenheit ich nicht erkennen konnte. Ich gebe zu, daß es gut war, aber mit einem besondern Beigeschmack, woran ich mich leicht gewöhnte. Diese verschiedenen Speisen schienen mir reich an Phosphor zu sein, und ich dachte mir, sie müßten aus dem Meere herkommen.

   Le déjeuner se composait d'un certain nombre de plats dont la mer seule avait fourni le contenu, et de quelques mets dont j'ignorais la nature et la provenance. J'avouerai que c'était bon, mais avec un goût particulier auquel je m'habituai facilement. Ces divers aliments me parurent riches en phosphore, et je pensai qu'ils devaient avoir une origine marine.

   Der Kapitän Nemo blickte mich an. Ich richtete keine Frage an ihn, aber er errieth meine Gedanken und antwortete von selbst auf Fragen, die ich gerne gethan hätte.

   Le capitaine Nemo me regardait. Je ne lui demandai rien, mais il devina mes pensées, et il répondit de lui-même aux questions que je brûlais de lui adresser.

   »Die meisten dieser Gerichte sind Ihnen wohl unbekannt, sagte er, doch können Sie ohne Besorgniß sie genießen. Sie sind gesund und nahrhaft. Auf Nahrungsmittel von der Erde hab' ich lange verzichtet, und befinde mich darum nicht übler. Meine kräftige Mannschaft genießt dieselbe Nahrung wie ich.

   «La plupart de ces mets vous sont inconnus, me dit-il. Cependant, vous pouvez en user sans crainte. Ils sont sains et nourrissants. Depuis longtemps, j'ai renoncé aux aliments de la terre, et je ne m'en porte pas plus mal. Mon équipage, qui est vigoureux, ne se nourrit pas autrement que moi.

   – Also, sagte ich, sind diese Speisen alle Erzeugnisse des Meeres?

   — Ainsi, dis-je, tous ces aliments sont des produits de la mer?

   – Ja, Herr Professor, das Meer befriedigt alle meine Bedürfnisse. Bald werf' ich meine Zugnetze aus, und ziehe sie zum Bersten voll wieder herein. Bald geh' ich mitten in diesem Element, das dem Menschen unzugänglich zu sein scheint, auf die Jagd, und erlege Wild in meinen unterseeischen Waldungen. Meine Heerden weiden, gleich denen des alten Hirten Neptun, ohne Furcht auf dem unermeßlichen Wiesenland des Oceans. Ich habe da ein ungeheures Besitzthum, das ich selbst nutzbar mache, und das von der Hand des Schöpfers aller Dinge stets eingesäet wird.«

   — Oui, monsieur le professeur, la mer fournit à tous mes besoins. Tantôt, je mets mes filets a la traîne, et je les retire, prêts à se rompre. Tantôt, je vais chasser au milieu de cet élément qui paraît être inaccessible à l'homme, et je force le gibier qui gîte dans mes forêts sous-marines. Mes troupeaux, comme ceux du vieux pasteur de Neptune, paissent sans crainte les immenses prairies de l'Océan. J'ai là une vaste propriété que j'exploite moi-même et qui est toujours ensemencée par la main du Créateur de toutes choses.»

   Ich blickte den Kapitän Nemo mit einigem Erstaunen an, und antwortete:

   Je regardai le capitaine Nemo avec un certain étonnement, et je lui répondis:

   »Ich begreife wohl, mein Herr, daß Ihre Netze Ihnen vortreffliche Fische auf die Tafel liefern; minder begreiflich ist mir, daß Sie Ihr Wasserwild in Ihren unterseeischen Wäldern jagen; aber durchaus unbegreiflich, daß ein Stück Fleisch, so klein es sein mag, unter Ihren Gerichten sich findet.

   «Je comprends parfaitement, monsieur, que vos filets fournissent d'excellents poissons à votre table; je comprends moins que vous poursuiviez le gibier aquatique dans vos forêts sous-marines; mais je ne comprends plus du tout qu'une parcelle de viande, si petite qu'elle soit, figure dans votre menu.

   – Ich habe auch, mein Herr, versetzte der Kapitän Nemo, niemals Fleisch von Landthieren auf dem Tisch.

   — Aussi, monsieur, me répondit le capitaine Nemo, ne fais-je jamais usage de la chair des animaux terrestres.

   – Dieses doch, erwiderte ich, und wies auf einen Teller, worauf noch einige Schnitt Filet waren.

   — Ceci, cependant, repris-je, en désignant un plat où restaient encore quelques tranches de filet.

   – Was Sie für Fleisch halten, Herr Professor, ist nichts anders, als Meerschildkröte. Ebenso ist dort Leber vom Delphin, welche Sie für Schweineragout nehmen würden. Mein Koch versteht sich vortrefflich darauf, diese verschiedenen Producte des Meeres zuzubereiten und aufzubewahren. Kosten Sie alle diese Speisen. Diese Conserve von Holothurien würde ein Malaie für das beste Gericht auf der Welt halten. Jene Sahne dort ist von der Milch von Seesäugethieren, und der Zucker kommt von dem großen Fucus des Nordmeers endlich erlauben Sie mir von dem Anemonen-Confect anzubieten, welches dem schmackhaftesten Obst gleichkommt.«

   — Ce que vous croyez être de la viande, monsieur le professeur, n'est autre chose que du filet de tortue de mer. Voici également quelques foies de dauphin que vous prendriez pour un ragoût de porc. Mon cuisinier est un habile préparateur, qui excelle à conserver ces produits variés de l'Océan. Goûtez à tous ces mets. Voici une conserve d'holoturies qu'un Malais déclarerait sans rivale au monde, voilà une crème dont le lait a été fourni par la mamelle des cétacés, et le sucre par les grands fucus de la mer du Nord, et enfin, permettez-moi de vous offrir des confitures d'anémones qui valent celles des fruits les plus savoureux.»

   Ich kostete, mehr aus Neugierde, während der Kapitän Nemo mich durch seine unwahrscheinlichen Berichte ergötzte.

   Et je goûtais, plutôt en curieux qu'en gourmet, tandis que le capitaine Nemo m'enchantait par ses invraisemblables récits.

   »Aber dieses Meer, Herr Arronax, fuhr er fort, gewährt mir nicht nur die vortreffliche Nahrung, sondern auch Kleidung. Die Stoffe Ihrer Kleider sind aus den Fasern einiger Muscheln gewebt und mit antikem Purpur gefärbt. Das Parfüm auf der Toilette Ihrer Cabine ist aus Seepflanzen destillirt. So sind Ihr Bett, Ihre Feder und Tinte aus Bestandtheilen gemacht, welche das Meer liefert. So ist's mit Allem, was ich jetzt bedarf.

   «Mais cette mer, monsieur Aronnax, me dit-il, cette nourrice prodigieuse, inépuisable, elle ne me nourrit pas seulement; elle me vêtit encore. Ces étoffes qui vous couvrent sont tissées avec le byssus de certains coquillages; elles sont teintes avec la pourpre des anciens et nuancées de couleurs violettes que j'extrais des aplysis de la Méditerranée. Les parfums que vous trouverez sur la toilette de votre cabine sont le produit de la distillation des plantes marines. Votre lit est fait du plus doux zostère de l'Océan. Votre plume sera un fanon de baleine, votre encre la liqueur sécrétée par la seiche ou l'encornet. Tout me vient maintenant de la mer comme tout lui retournera un jour!

   – Sie sind ein Freund des Meeres, Kapitän.

   — Vous aimez la mer, capitaine.

   – Ja wohl! Das Meer bedeckt sieben Zehntel der Erdoberfläche, und der Seewind ist rein und gesund. In dieser unermeßlichen Einöde ist der Mensch doch nie allein; denn er fühlt das Leben um ihn herum; ein übernatürliches wundervolles Dasein rührt sich in demselben; es ist nur Bewegung und Liebe. Und wirklich, Herr Professor, finden wir die drei Naturreiche, Mineralien, Pflanzen und Thiere in demselben repräsentirt. Das letztere Reich am stärksten durch vier Gruppen von Pflanzenthieren, drei Klassen Gliederthiere, fünf Klassen Mollusken, drei Klassen Wirbelthiere, Säugethiere, Reptilien und die unzählige Menge Fische. Diese Abtheilung des Thierreichs zählt dreizehntausend Gattungen, wovon nur der zehnte Theil den süßen Gewässern angehört. So ist das Meer eine ungeheure Wohnstätte der Natur. Es herrscht darin die äußerste Ruhe. Das Meer ist außerhalb der Macht der Tyrannen. Auf seiner Oberfläche können sie noch Ungerechtigkeit üben, sich bekämpfen, alle Schrecken verüben. Aber dreißig Fuß unterhalb hört ihre Gewalt auf. Ach! mein Herr, im Meeresschoß allein ist Unabhängigkeit! Da fühlt man sich frei!«

   — Oui! je l'aime! La mer est tout! Elle couvre les sept dixièmes du globe terrestre. Son souffle est pur et sain. C'est l'immense désert où l'homme n'est jamais seul, car il sent frémir la vie à ses côtés. La mer n'est que le véhicule d'une surnaturelle et prodigieuse existence; elle n'est que mouvement et amour; c'est l'infini vivant, comme l'a dit un de vos poètes. Et en effet, monsieur le professeur, la nature s'y manifeste par ses trois règnes, minéral, végétal, animal. Ce dernier y est largement représenté par les quatre groupes des zoophytes, par trois classes des articulés, par cinq classes des mollusques, par trois classes des vertébrés, les mammifères, les reptiles et ces innombrables légions de poissons, ordre infini d'animaux qui compte plus de treize mille espèces, dont un dixième seulement appartient à l'eau douce. La mer est le vaste réservoir de la nature. C'est par la mer que le globe a pour ainsi dire commencé, et qui sait s'il ne finira pas par elle! Là est la suprême tranquillité. La mer n'appartient pas aux despotes. A sa surface, ils peuvent encore exercer des droits iniques, s'y battre, s'y dévorer, y transporter toutes les horreurs terrestres. Mais à trente pieds au-dessous de son niveau, leur pouvoir cesse, leur influence s'éteint, leur puissance disparaît! Ah! monsieur, vivez, vivez au sein des mers! Là seulement est l'indépendance! Là je ne reconnais pas de maîtres! Là je suis libre!»

   Mitten in diesem Schwung des Enthusiasmus verstummte der Kapitän plötzlich. Hatte er sich zu weit aus seiner gewohnten Rückhaltung herausreißen lassen? Er ging einige Augenblicke in großer Bewegung umher. Darauf, als er wieder ruhig geworden, wendete er sich zu mir mit den Worten:

   Le capitaine Nemo se tut subitement au milieu de cet enthousiasme qui débordait de lui. S'était-il laissé entraîner au-delà de sa réserve habituelle? Avait-il trop parlé? Pendant quelques instants, il se promena, très agité. Puis, ses nerfs se calmèrent, sa physionomie reprit sa froideur accoutumée, et, se tournant vers moi:

   »Jetzt, Herr Professor, wenn Sie den Nautilus besichtigen wollen, stehe ich zu Ihren Diensten.«

   «Maintenant, monsieur le professeur, dit-il, si vous voulez visiter le Nautilus, je suis a vos ordres.»

Text from zeno.org
Audio from librivox.org